OM : une ancienne gloire sort du bois pour remplacer Michel

Au terme de la réunion organisée lundi matin à Zurich avec le président de l'OM Vincent Labrune, l'entraîneur Michel et son adjoint Franck Passi, Margarita Louis-Dreyfus a choisi... de ne pas choisir. L'actionnaire phocéenne s'accorderait quelques jours de réflexion avant d'acter ou non le renvoi du technicien espagnol, incapable de redresser la courbe de résultats de l'équipe mais dont le licenciement coûterait plus de 2,5 millions d'euros.

"Les Marseillais sont chauds, il y a de la pression et j'aime ça !"

L'avenir incertain de l'ancien meneur de jeu du Real Madrid aiguise quelques appétits. Et dans les colonnes de L'Équipe ce mardi matin, Dragan Stojkovic, actuellement à la tête du Guangzhou R&F (Chine), ne cache pas que s'asseoir sur le banc de l'OM pourrait l'intéresser.

"J'ai eu quelques contacts avec le club avant la nomination de Michel, j'avais parlé avec Vincent Labrune. On reste en contact, d'ailleurs, mais sans plus. Je n'avais pas peur de prendre une telle responsabilité l'été dernier et avec Marseille, l'argent n'est pas une priorité. On peut avoir la belle vie avec 1000 euros et faire des conneries avec un million... Ce qui les effraie, à mon avis, c'est que je n'ai jamais travaillé dans un club européen. (...) Quand je prends l'avion et que j'arrive à l'aéroport de Marignane, c'est comme si j'arrivais chez moi. Je connais très bien la mentalité de la ville. Les Marseillais sont chauds, il y a de la pression et j'aime ça ! Mon avantage, c'est que je suis un ancien joueur du club. On verra, on ne sait jamais. Peut-être qu'un jour... Je suis prêt, mais pour le moment, je suis là. Avec l'OM, c'est comme une histoire d'amour inachevée. (...) Je n'ai jamais pu donner à l'équipe tout ce que je pouvais lui donner. Comme entraîneur, j'aimerais finir de donner tout ça à l'OM."

Gêné par les blessures, Stojkovic n'a jamais brillé durablement sous le maillot de l'OM (entre 1990 et 1994). Ce qui n'avait pas empêché Jean-Pierre Papin de le décrire un jour comme l'un des meilleurs joueurs qu'il ait côtoyé au cours de sa carrière.