PSG – Real Madrid (1-2) : Pierre Ménès ne sauve que deux joueurs du naufrage

Dans son article « Paris a eu tout faux », Pierre Ménès est revenu sur l'élimination francilienne en Ligue des Champions.

Sur son blog, Pierre Ménès est revenu sur l'élimination du PSG face au Real Madrid en Ligue des Champions (1-3, 1-2). « Sans sa star brésilienne, j’imaginais l’exploit impossible. Il l’a été, a fortiori face à une équipe madrilène de ce niveau », explique le consultant de Canal+, pas franchement surpris qu'en l'absence de Neymar, le PSG n'a pas su trouver les ressources pour s'imposer.

Des manques pointés du doigt

« La réalité c’est que Paris est éliminé pour la deuxième année consécutive dès les 8e de finale. Alors, c’est vrai que se faire sortir par le Real n’a rien d’infamant. Sauf quand tu as les moyens et les ambitions du PSG. Même si - et nous sommes nombreux à le dire depuis plusieurs semaines - l’effectif est incomplet. QSI a mis tous ses oeufs dans le même panier et l’oeuf le plus précieux n’était même pas là. Maintenant, l’an prochain Mbappé aura encore progressé, Neymar n’aura plus mal à la cheville et je pense que Paris aura corrigé les manques de son effectif : latéral gauche, sentinelle. Il va aussi falloir régénérer cette équipe jusque sur le banc », analyse Pierre Ménès, qui propose de chasser plusieurs joueurs :

« Draxler doit d’urgence retourner en Allemagne et Pastore doit d’urgence retourner dans le Calcio. La rentrée de l’Argentin est juste un petit scandale. Au bout d’un quart d’heure, il avait les mains sur les hanches et semblait peu concerné. Mais je ne vais pas accabler Pastore sur ce match car ils sont très nombreux à être sujets à la critique. À mon sens, les seuls à pouvoir y échapper sont Areola, qui a fait son match et Thiago Silva qui a été impeccable derrière. Et puis mention spéciale à la stupidité de Verratti, qui ne fait donc pas la différence entre la Ligue 1 et la Ligue des Champions et qui s’est fait expulser pour une contestation aussi stupide qu’inutile à une demi-heure de la fin, alors qu’il subsistait encore un mince espoir ».

Arnaud Carond