ASSE : pourquoi les Verts ont raison de crier à l'injustice

Et c'est un ancien homme en noir qui le dit.

Hier, sur notre site, Denis Balbir estimait dans son habituelle chronique que les dirigeants stéphanois feraient bien de monter au créneau afin de dénoncer les erreurs d'arbitrage. Dans la foulée, l'un des deux présidents de l'ASSE, Roland Romeyer, s'est servi du quotidien l'Equipe pour faire passer un saisissant coup de gueule.

Les Verts, en réalité, ne digèrent toujours pas les deux pénaltys oubliés à Rennes, dimanche en fin d'après-midi. Et notamment celui oublié pour une faute sur Romain Hamouma.

L'arbitre, Monsieur Hamel, a signalé une position de hors-jeu alors qu'Hamouma ne l'était pas. Couvert par un joueur blessé, en l'occurrence M'Baye Niang.

C'est justement ce qu'a rappelé Bruno Derrien sur le site d'Eurosport. Lui, l'ancien arbitre. "Déjà, il faut rappeler la règle : un défenseur qui est à terre fait totalement partie du jeu. En l'occurrence, donc, le Rennais couvrait Hamouma ! Contrairement à ce que certains pouvaient penser, un joueur blessé qui reste à terre fait encore partie intégrante du jeu, il couvre les attaquants. Là, il était sur la pelouse, il couvrait donc les attaquants stéphanois. L'arbitre assistant se trompe, le joueur blessé était devant lui mais il se polarise sur le centre dans la surface de réparation. Le VAR doit venir en aide et corriger cette décision ! Le penalty rentre dans les quatre cas de figure retenus pour l'utilisation de la VAR. On peut aller plus loin : il y avait faute, oui, mais l'assistant a levé son drapeau. Mais il a levé à tort et il y avait penalty."

L'ASSE s'est inclinée sur la pelouse du Roazhon Park, 0-3.

L.T.

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