Une pointure de Kilmer Sports déjà sous le charme de l’ASSE
Directeur général adjoint, en charge de la marque, du marketing et de la communication de l’ASSE, Cédric Chambaz a dit combien il appréciait Saint-Etienne et le Chaudron.
Si sa stratégie tarde à porter ses fruits au niveau sportif, Kilmer Sports est en train de structurer l’AS Saint-Etienne pour en refaire un modèle d’organisation, comme dans les années 60-70. Et ce qu’il y a de bien, c’est que les nouveaux venus s’attachent rapidement à la ville comme au club. En témoigne l’interview de Cédric Chambaz au Dauphiné Libéré. Le nouveau directeur général adjoint, chargé de la marqué, du marketing et de la communication, est né à Grenoble mais a longtemps vécu à l’étranger. Pour lui, Saint-Etienne ressemble à une ville anglaise.
« Saint-Étienne est une ville anglaise au milieu de la France »
« L’ASSE m’a contacté durant l’été et ça s’est fait rapidement. C’est l’un des joyaux du foot français. Et j’ai été séduit par le projet Kilmer. On parle le même langage, on partage les mêmes ambitions. Je suis arrivé à Saint-Etienne le 15 septembre, en laissant ma femme et mes deux enfants à Londres. Ils me rejoindront dans quelques mois. Il faut que je sois sur place, pour comprendre l’environnement. Je suis arrivé dans une ville que je trouve géniale, dans laquelle il est facile d’échanger, avec une scène culturelle très riche. C’est une ville de contraste qui ressemble au Chaudron avec un melting-pot de populations et différentes générations qui cohabitent. En fait, Saint-Étienne est une ville anglaise au milieu de la France. »
« Mon rôle est de capturer ce que représentent l’ASSE et les valeurs que l’on veut qu’elle communique. Et trouver ensuite comment les exprimer. Saint-Étienne mérite d’être un acteur de premier plan en France et à l’international. Il faut bien comprendre d’où l’on vient. Ce qui m’a surpris en arrivant c’est la passion à l’intérieur et autour du club. Cette passion, ça rend humble. Des gens peuvent être attachés à de grandes entreprises mais ils ont rarement la marque de leur yaourt préféré tatoué sur le torse. Quand on découvre un tel attachement, on comprend tout de suite qu’il faut traiter la marque ASSE avec le plus grand respect. Nous n’allons pas faire de l’innovation pour faire de l’innovation. La technologie doit se mettre au service de nos besoins. Il faut développer des offres alignées avec les valeurs du club. »



















