Adil Rami balance un ancien joueur de l’OM et de Nice auteur d’insultes racistes !
Le racisme dans le football reste un mal profondément enraciné, même si les sanctions et les prises de position se multiplient aujourd’hui. Adil Rami, champion du monde 2018, en a apporté une nouvelle illustration lors d’un live Twitch où il a raconté avoir été victime d’insultes racistes en plein terrain, en Ligue 1.
Dans des propos relayés par RMC Sport, l’ancien défenseur de l’équipe de France a raconté plusieurs épisodes marquants, dont l’un impliquant un joueur bien connu des supporters de l’OM et de l’OGC Nice.
“On m’a dit ‘sale arabe’… plusieurs fois”
Sans détour, Rami est revenu sur des scènes profondément marquantes de sa carrière :
« Combien de fois on m’a dit ‘sale arabe’ ? »
Il raconte notamment une scène survenue à Lille :
« Un jour, à Lille, alors que j’avais ma propre voiture, on m’a dit : ‘va rendre la voiture sale bougnoule.’ »
Des propos d’une violence extrême, révélateurs du climat parfois banalisé dans le football des années 2000–2010.
Un ancien joueur de l’OM et de Nice directement visé
Rami est ensuite allé plus loin, expliquant avoir été insulté en plein match par un défenseur passé par Marseille puis Nice :
« Il parlait suffisamment bien français pour me dire deux-trois fois : ‘sale arabe’. À ce moment-là, s’il y avait eu plus de maturité, il aurait été suspendu longtemps. »
Sans citer explicitement le nom, il donne suffisamment d’indices pour que les habitués de la Ligue 1 reconnaissent la personne visée.
Tout pointe vers Renato Civelli, ancien défenseur argentin passé par l’OM (2006–2009 puis 2016) et par Nice (2010–2015).
Rami insiste : il ne cherche pas à régler des comptes mais à rappeler la réalité du terrain à cette époque :
« En tout cas, je ne l’aime pas. Si vous l’appréciez, sachez que pour certains il ne vous aime pas. »
Un témoignage choc qui relance le débat
Les révélations de Rami remettent en lumière un problème toujours actuel.
Même si la Ligue, les clubs et les instances internationales ont renforcé leurs sanctions, les victimes estiment encore que le système reste trop permissif.
Ce témoignage ajoute une voix supplémentaire à celles qui réclament des mesures plus dures et une vigilance constante.



















