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Deux matches, deux victoires : les débuts de Gustavo Poyet sur le banc des Girondins pouvaient difficilement mieux se passer. S’il est encore un peu tôt pour juger de l’apport tactique du technicien uruguayen, son influence sur la vie de groupe serait déjà sensible. Pour le journaliste Mohamed Bouhafsi, qui sévit sur RMC et SFR Sport, l’effet Poyet se caractérise d’abord par la disparition des clans qui lézardaient l’effectif sous les ordres de Jocelyn Gourvennec.
‘Gourvennec, on le décrivait comme un entraà®neur qui n’était pas forcément présent dans les séances mais plutôt dans les choix et la tactique. Poyet est toujours présent dans les séances. Il joue avec ses hommes, participe aux toros, on l’a màªme vu faire quelques séances de pompes avec ses joueurs. C’est quelqu’un de beaucoup plus actif : il intervient, harangue ses troupes… Il parle plusieurs langues, donc à§a facilite sa communication. Il a facilité le lien entre les Sud-américains et les Franà§ais. Le lien entre les joueurs est un peu plus fort depuis quelques jours. Signe de ce nouveau lien, il a amené tous les joueurs au restaurant après un entraà®nement.’
Plus solidaires que jamais, les Girondins chercheront à confirmer leur embellie contre Amiens samedi lors de la 25e journée de Ligue 1.
Sylvain Opair
