Voici ce qu'il aura manqué aux hommes de Christophe Galtier.
Plus d'audace
A cause d'un trop grand respect et d'une frilosité tactique évidente, les Verts n'ont pas su profiter d'un Paris pourtant largement prenable. Déjà , entre une défense à cinq, un milieu positionné très bas et un seul attaquant isolé, l'ASSE a donné l'impression de subir les évènements en première période, s'en sortant miraculeusement à 2-1 avec un penalty en toute fin de mi-temps. Si les coéquipiers de Loà¯c Perrin étaient clairement mieux lors du second acte, on aurait apprécié un coaching un peu plus offensif sur la fin et l'entrée d'un attaquant à la place d'un défenseur plutôt que du poste pour poste (Sà¶derlund par Maupay) pour aller chercher l'égalisation.
De la vitesse devant
En l'absence de Romain Hamouma et d'Oussama Tannane, les Foréziens manquaient clairement d'un dynamiteur pour inquiéter une arrière-garde parisienne qui n'a eu vraiment qu'à museler Alexander Sà¶derlund pour éteindre les velléités de révolte de l'ASSE. Seul élément susceptible d'apporter de la vitesse ce mercredi, Kévin Monnet-Paquet était clairement dans un jour sans.
Un manque de présence dans la surface
Si l'ASSE a dominé le PSG lors du deuxième acte, Salvatore Sirigu n'a pas eu de travail pendant 90 minutes. Il faut dire qu'à part des tentatives de loin de Kévin Monnet-Paquet et Valentin Eysseric en première période, les Verts n'ont jamais trouvé la faille dans les 18 mètres. Alexander Sà¶derlund n'a tout simplement pas pesé, faisant davantage de fautes grossières que d'appels judicieux. Alors qu'il est censé apporter son physique, le Norvégien n'a amené aucune présence dans la surface.
Une défense plus solide
Quand on prend deux buts en 36 minutes sur les deux premières incursions parisiennes, difficile d'espérer mieux. C'est d'autant plus embàªtant que les Verts avaient verrouillé derrière avec la présence de trois défenseurs centraux. Simplement avec un Florentin Pogba qui offre sur un plateau le premier but, quand la défense se regarde sur le second et se fait màªme passer en revue sur le dernier, cela limite les espoirs. Pour passer, il aurait déjà fallu un grand Moustapha Bayal Sall (laissé au repos), un Loà¯c Perrin à 100% de ses capacités ou encore un Kévin Théophile-Catherine dans une meilleur forme…
Des ailiers aussi intéressants que les latéraux
Les deux meilleurs Stéphanois du match ont été les latéraux. A gauche, Benoà®t Assou-Ekotto a fait preuve d'une belle justesse défensive et d'un tranchant au moment de porter les actions. A droite, Kévin Malcuit a sauvé de nombreux coups, provoqué un penalty et amené des solutions de dédoublement offensif. Malheureusement, devant, à§a ne suivait pas. Kévin Monnet-Paquet était brouillon jusqu'à sa sortie du terrain. Quant à Valentin Eysseric, s'il a eu un ou deux gestes intéressants, l'ensemble était trop inconstant.
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard (avec Laurent HESS)












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