À LA UNE DU 31 DéC 2025

OL – ESTAC (4-1) : ils ont réussi leurs débuts dans le Grand Stade

Retour sur la première du Parc OL.

Alexandre Lacazette, le premier buteur

Jean-Michel Aulas avait eu une vision : Alexandre Lacazette premier buteur dans le Grand Stade. Pour son retour à la compétition et son premier match en 2016, l'attaquant rhodanien n'aura eu besoin que de 18 minutes pour faire parler la poudre sur une passe de Clément Grenier. S'il a manqué une invraisemblable occasion de 2-0 (53e), on peut malgré tout dire que l'attaquant international a réussi sa rentrée. Sorti à la 68e minute remplacé par Beauvue, très sifflé et màªme carrément conspué par les supporters après avoir chambré les Bad Gones suite à son but.

Rachid Ghezzal, le sauveur

Comme face à Limoges, “Rachon” a joué à droite du 4-3-3 mis en place par Bruno Génésio. Comme face à la formation de CFA2, le Fennec a nettoyé une lucarne (72e) pour sortir l'OL d'une mauvaise passe au tableau d'affichage. Assurément LE grand gagnant du changement d'entraà®neur intervenu à l'intersaison.

Jordan Ferri, l'excité

Laissé sur le banc au coup d'envoi, le milieu de terrain rhodanien a profité de la sortie d'un Maxime Gonalons décevant et blessé pour s'offrir ses premiers frissons dans le Grand Stade ”¦ Et un but énorme (80e) sur une passe en retrait de Grenier qu'il croise dans la lucarne d'un Paul Bernardoni impuissant. Par rapport à un Sergi Darder peu en vue, Jordan Ferri a marqué des points.

Anthony Lopes, l'ultime rempart

Dans une défense une nouvelle fois à la peine à l'image d'un Mapou Yanga-Mbiwa à la rue dans ses relances et malgré le retour de Samuel Umtiti, le Portugais a une nouvelle fois été important. S'il ne peut rien sur le coup de canon de Fabien Camus (67e), Antony Lopes avait longtemps repoussé l'échéance notamment sur une double occasion à deux minutes d'intervalle où il se détend bien sur la frappe de Camus (64e) avant de repousser une tàªte de Thiago sur le corner suivant. Dans le ton.

Jean-Michel Aulas, l'architecte

Jean-Michel Aulas ràªvait d'une belle fàªte populaire pour sa première. Il l'a eu avec la victoire en prime. S'il y a eu quelques difficultés pour certains usagers à accéder à l'enceinte de Décines au coup d'envoi et que la promesse d'un stade connectée n'était pas complètement tenue, l'accueil s'est parfaitement bien passé, dans des conditions de sécurité optimales. Le boss rhodanien a également pu assister depuis la “Président box” du Grand Stade à un vibrant hommage signé des Bad Gones. Mérité pour son abnégation à sortir de terre son Parc OL depuis plus de dix ans.

Les supporters rhodaniens

S'il y avait des coins de tribune clairsemés, l'OL a clairement réussi son pari en amenant plus de 50 000 âmes dans son stade. Avec deux Kops qui ont doublé de volume (respectivement de 2500 à 5300 chez les Bad Gones et de 250 à 500 pour Lyon 1950 auquel il faut ajouter les autres groupes de supporters au sud), le Grand Stade a fortement résonné avec notamment un “Ahou” à donner des frissons avant le match. On déplorera juste les quelques sifflets pour Mapou Yanga-Mbiwa suite à ses erreurs ou à l’égard de Claudio Beauvue après, il est vrai, une provocation qui ne s’imposait pas suite à l’ultime but du match.

Alexandre CORBOZ, à Décines

Ligue 1 : les infos foot les plus lues

Vidéos Ligue 1 : l’essentiel du football en vidéo