Stade Rennais – OL : la polémique arbitrale rebondit encore ! 

Corentin Tolisso (OL)
Bastien Aubert
16 septembre 2025

Le choc entre le Stade Rennais et l’OL (3-1) a laissé place, bien au-delà du score, à une vive controverse arbitrale. En cause : une décision de Stéphanie Frappart qui a embrasé la fin de rencontre, révélant la frustration latente côté lyonnais et un malaise persistant autour de l’arbitrage dans l’élite française.

Rennes – Lyon : un scénario tendu et une expulsion contestée

Dans une affiche électrique, le Stade Rennais a dominé l’OL 3-1. Pourtant, la tension est montée à la 76e minute quand les Lyonnais se sont retrouvés à dix après l’exclusion de Tyler Morton. Mais c’est une autre décision qui a créé la polémique : l’absence de carton rouge pour Anthony Rouault, pourtant auteur d’une semelle très appuyée sur le jeune Khalis Merah.

L’action, visionnée via la VAR, a été interprétée par Stéphanie Frappart d’une manière surprenante : « ça glisse ». Un argument qui a dès lors attisé les débats, surtout en considérant la jeunesse et la fragilité du prometteur Merah, déjà remarqué en préparation estivale comme le souligne cet article sur ses récentes performances.

La réaction moqueuse de Tolisso sur les réseaux sociaux

À peine le match terminé, Corentin Tolisso n’a pas dissimulé son exaspération. Le capitaine lyonnais, habitué à peser dans l’entrejeu et auteur d’un début de saison solide (2 buts en 4 matchs), a choisi l’ironie sur le réseau X (ex-Twitter). Un simple « ça glisse », accompagné d’emojis révélateurs, a suffi à faire comprendre l’état d’esprit des Gones.

Ce trait d’humour acide traduit la frustration et le sentiment d’impuissance ressenti par tout un groupe, d’autant plus que Tolisso s’était déjà distingué en valorisant l’intégration des jeunes au club, comme lorsqu’il avait félicité Khalis Merahpubliquement. Ce dernier, toujours sous contrat jusqu’en 2029, incarne l’avenir du club rhodanien.

La FFF confirme l’erreur arbitrale

La polémique n’est pas retombée après la rencontre, bien au contraire. Dès le lendemain, la Fédération Française de Football a pris la parole : l’arbitre du match aurait bel et bien dû expulser Anthony Rouault pour sa faute sur Merah. Cette reconnaissance d’erreur, corroborée par la publication des échanges VAR, sonne comme un camouflet pour l’arbitrage tricolore, déjà sous le feu des critiques.

Les conséquences de cet épisode s’annoncent multiples : image brouillée pour l’arbitrage français, défiance croissante des clubs et pression supplémentaire sur les futurs matchs où chaque tacle et chaque contact seront désormais scrutés à la loupe. Pour l’OL et ses jeunes pousses, il s’agit aussi d’un rappel : leur évolution passe par la résilience, comme l’illustre la nouvelle prolongation de contrat de Merah officialisée récemment.

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