PSG : des nouvelles fraîches de Joao Neves tombent… et elles inquiètent avant l’OM

Joao Neves (PSG)
Bastien Aubert
18 septembre 2025

Déjà privé d’Ousmane Dembélé, de Désiré Doué et de Lucas Beraldo, le PSG a vu Joao Neves rejoindre l’infirmerie mercredi soir contre l’Atalanta Bergame (4-0). Touché à la cuisse gauche, le jeune milieu portugais est sorti avant l’heure de jeu.

Le PSG n’avait pas besoin de ça. Déjà privé d’Ousmane Dembélé, de Désiré Doué et de Lucas Beraldo, le club de la caitale a vu Joao Neves rejoindre l’infirmerie mercredi soir contre l’Atalanta Bergame (4-0). Interrogé en conférence de presse d’après match, Luis Enrique n’a pas rassuré sur sa présence contre l’OM ce dimanche (20h45).

« Joao ? On ne sait pas encore, il faudra faire des examens demain (jeudi) ou après-demain », a expliqué Luis Enrique, conscient que ce nouveau pépin tombe au plus mauvais moment. Car au-delà du Classique face à l’OM dimanche, la répétition de ces blessures musculaires pose une vraie question : le PSG a-t-il les ressources physiques pour tenir sur la durée ?

La saison dernière, Paris a disputé 65 matches, avec en prime une Coupe du monde des clubs dans des conditions extrêmes et sans véritable préparation estivale. Un cocktail explosif dont les conséquences se voient aujourd’hui : des blessures à répétition, un effectif déjà amoindri et des cadres contraints de jouer à un rythme infernal.

« On a beaucoup de matches, beaucoup de blessures, c’est compliqué à gérer », admettait Nuno Mendes après la rencontre. Mais le latéral portugais s’est voulu rassurant : « On sait gérer notre préparation. Et on a des joueurs pour remplacer les blessés. On a une équipe forte, solide. »

L’absence de Neves pourrait peser lourd

Pour Lucas Chevalier, inutile de céder à la panique : « Non, on n’a pas envie d’être inquiets parce que c’est gérable, on arrive toujours à avoir une équipe compétitive. Mais ça demande une gestion particulière. On sent qu’au quotidien le staff cherche à soulager les joueurs en laissant des jours de repos, en laissant des joueurs en salle. Après, c’est du foot, on n’est à l’abri de rien. On espère effectivement que ça ne va pas continuer. »

Le problème, c’est que le calendrier, lui, ne ralentit pas. Avec le Clasico face à l’OM de Roberto De Zerbi dimanche, puis le retour de la Ligue des Champions, Paris va être contraint de puiser encore un peu plus dans ses forces vives. Et l’absence de Neves, pièce maîtresse du milieu, pourrait peser lourd. Derrière les discours de façade, une question taraude tout le monde : combien de temps ce PSG pourra-t-il tenir à ce rythme sans exploser physiquement ?

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