Comptant parmi les joueurs du FC Nantes les plus proches de Kolbeinn Sigthorsson, Rémy Riou a donné dans l'humour au moment d'àªtre interrogé par Presse Océan sur le cas de l'attaquant des Canaris, quart de finaliste de l'Euro face aux Bleus dimanche soir. « Il ne faut pas qu'il se qualifie sinon on n'a pas de terrain à Annecy », a rigolé le portier, qui sait que sa préparation avec Nantes à Annecy-le-Vieux dépend en grande partie de l'élimination ou non de l'Islande dimanche.
« Quand on joue pour sa patrie, on joue peut-àªtre un peu moins pour son club »
Plus généralement, Riou comprend facilement la métamorphose de Sigthorsson : « Je ne suis pas surpris. Il a gagné pas mal de duels avec nous cette année. On a su l'utiliser sur quelques matches. Après, il a eu pas mal de problèmes physiques, ce qui a un peu tronqué sa saison. Plein de choses entrent en ligne de compte : c'est sa première saison en France, c'est une autre culture, une langue différente, donc, il faut s'acclimater. Quand on joue pour sa patrie, on joue peut-àªtre un peu moins pour son club, on se préserve. On se donne forcément un peu plus. Et puis les Islandais sont habitués à jouer avec lui, à le trouver. Il y a des automatismes. à‡a amène plus de confiance. »
Questionné sur l'homme avec lequel il échange souvent des textos, le portier formé à Lyon parle d'un garà§on « mystérieux à cause de la barrière de la langue et de la différence de culture » mais également de quelqu'un de « très ouvert » qu'il espère voir aussi bon au FC Nantes la saison prochaine”¦
Arnaud Carond












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