FC Nantes - Décès d'Emiliano Sala : le FCN refuse les avances de Cardiff

Et les Canaris affichent leur optimisme dans le dossier.

Le 21 avril, cela fera trois mois pile qu’Emiliano Sala a disparu. Depuis le décès tragique de l’ancien attaquant du FC Nantes, la bataille se poursuit sur le terrain judiciaire afin de régler le différend qui oppose le FCN à Cardiff City.

Le club gallois refuse toujours de payer l’indemnité de transfert de Sala (17 M€ sans les primes), devant quoi le FC Nantes a perdu patience et décidé de porter l’affaire devant la FIFA. Pour l’heure, les Canaris continuent d’afficher leur optimisme dans ce dossier épineux.

Amoureux des Canaris, pour retrouver en vidéo toute l’actualité du FC Nantes, rendez-vous sur notre chaîne Butfootballclub. #FCN #Canarishttps://t.co/8UjuyeVXB9 pic.twitter.com/HUJbTSwGTP

— But! Nantes (@ButNantes) 20 février 2019

« Nous sommes totalement sereins, répète l'entourage du FC Nantes dans L’Équipe. Cardiff fait dire quelque chose à cette clause qu'elle ne dit pas. Notre position est claire et n'a jamais varié : le CIT en date du lundi 21 janvier, à 17h30, fait foi qu'Emiliano Sala n'était plus un joueur de Nantes, mais de Cardiff City. Nous serions surpris que les arguments variables du club gallois émeuvent les juristes de la FIFA. »

Cardiff avance notamment que la finalisation du transfert de Sala dépendait de l'enregistrement, par la Premier League, de son contrat de travail, et continue de vouloir associer le FC Nantes au vol fatal.

« C'est invraisemblable, tonne l'entourage du club français. Le FC Nantes n'a aucune responsabilité dans l'organisation de ce vol. Le seul mandat dont disposait Mark McKay était de négocier la mutation du joueur ».

Cardiff dit enfin souhaiter une conciliation avec le FC Nantes, pour tenter de régler le dossier plus facilement et en sortant grandi, Une négociation « à l'amiable » dont le FCN, à ce jour, dit ne pas vouloir entendre parler...

Et si le processus juridique amorcé va à son terme sans aucun accord, il devra se solder devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), après de longs mois de procédure.

JP