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Arrivé il y a un mois sur le banc de l’OM, Rudi Garcia bénéficie à l’heure actuelle d’une certaine indulgence. Son palmarès plaide en faveur du technicien, chargé de gérer un effectif qu’il n’a pas choisi et dont les limites apparaissent de faà§on criante match après match. Néanmoins, sa composition d’équipe samedi à Monaco (défaite 4-0) suscite quelques commentaires négatifs. Le quotidien La Provence s’étonne notamment de la titularisation de Romain Alessandrini, très décevant sur le flanc gauche du 3-5-2 mis en place par Garcia.
‘Après la gifle à Rennes (3-2), une pluie de critiques s’était abattue sur les fràªles épaules de Franck Passi. Le positionnement de Bouna Sarr en latéral droit lui était notamment reproché. Hier, face à l’armada monégasque, Rudi Garcia a tenté le màªme genre de pari. L’ancien technicien de la Roma a confié les clés du couloir gauche à Romain Alessandrini. Verdict ? Un coup franc provoqué qui accouche du premier but et vaut un avertissement au Marseillais, un tour de reins face à Bernardo Silva qui conduit au deuxième but et un remplacement à la 38e minute. Passi aurait été cloué au pilori pour moins que à§a. Parachuté à la va-vite pour préparer au mieux l’avenir, Garcia, lui, jouit encore d’une forme d’impunité.’
On ne peut pas reprocher à Rudi Garcia de tenter des coups. Et sans doute faut-il en passer par cette phase d’expérimentation avant que le nouvel homme fort de l’OM ne trouve la bonne formule. L’arrivée de recrues au mercato de janvier devrait également grandement lui faciliter la tâche…
Sylvain Opair
