ASSE : Christophe Galtier rejoue l’élimination à Bâle et la campagne de Ligue Europa

Explications.

Que s’est-il dit dans le vestiaire ?

Réputé pour être un coach proche de ses joueurs, Christophe Galtier n’a pas voulu les accabler au sortir de leur match à Bâle, où ils ont tout donné. Dans le vestiaire, c’était le calme plat. « Je n’ai pas dit un mot. Je suis énormément déçu pour eux parce qu’ils ont fait une belle campagne européenne, explique-t-il. Du tour préliminaire jusqu’au match de ce soir,  on a toujours essayé de jouer pour marquer des buts. On y est arrivé à chaque match et on en a également gagné contrairement à l’année dernière. C’est difficile d’être en colère parce que les joueurs ont tout donné. »

Comment expliquer cette élimination ?

Revenu au score en fin de match mais finalement battu dans le temps additionnel, l’ASSE est passée très proche de la qualification. Le manque d’expérience semble retenu par l’entraîneur des Verts pour expliquer cette sortie de route prématurée. « Sur l’ensemble des deux matches, on fait 4-4 et on est éliminé soit par l’expérience de Bâle, soit par notre manque d’expérience. Quand on égalise et qu’on tient la qualif’, on célèbre non pas le but mais la qualification. C’est aussi pour ça que je suis tout de suite allé vers mes joueurs. Malheureusement, soit mon message n’est pas passé, soit l’adversaire a eu une réussite maximale », a tenté de justifier Galtier.

L’ASSE peut-elle viser plus haut à l’avenir ? 

Galtier est du genre résolument optimiste. Conscient des qualités de son groupe, qu’il a lui-même forgé de toutes pièces, ce dernier veut croire à des lendemains qui chantent même si la déception est de mise. « C’est cruel pour ce groupe de joueurs, pour le club et les supporters. Si le fait de prendre un but dans les dernières minutes se renouvelle, c’est que nous devons encore apprendre. Malgré tout, il y a des apprentissages plus agréables. J’espère que ça va nous servir de leçon, poursuit-il avant de faire un bilan global de cette campagne européenne. C’est l’apprentissage du très haut niveau. Il faut savoir gérer ses émotions... A partir du moment où tu ne sors pas des poules, ce n’est pas un très bon parcours. Quand tu sors en 16es…. Evidemment que les équipes françaises doivent s’améliorer. On est toujours surpris de voir des équipes d’un championnat présumé moins important aller au bout mais j’ai constaté qu’il y a des équipes programmées pour aller chercher cette Ligue Europa. Nous, on a du mal. Il faut retenir les leçons, améliorer aussi le calendrier pour être plus frais à l’approche de ces matches-là. Aujourd’hui, ce n’est pas bon pour notre football et notre indice à l’UEFA. »