ASSE : Romeyer, le maintien, la vente, Bathenay se confie

ASSE : Romeyer, le maintien, la vente, Bathenay se confie
But ! Football Club
25 février 2022

L'initiative de Patrick Koclaym, de vous réunir autour de la légende des Verts, c'est une très bonne idée ?

D.B. En effet. On prend toujours autant de plaisir à se revoir et à partager nos souvenirs. Avant, on avait un rendez-vous annuel avec une compétition de golf. Désormais, on se voit plus et c'est une très bonne chose. On parvient parfois à récolter des fonds lors de certaines manifestations qui sont reversés à des associations. C'est une bonne chose.

Pourriez-vous imaginer, vous les anciens Verts, avoir un rôle au sein du club aujourd'hui ou dans les années à venir ?

D.B. Oh là. Il faudrait déjà le demander aux présidents actuels. Vous savez, les présidents de clubs de foot, aujourd'hui, aiment être connus et encore plus reconnus. Pas certain qu'on ne fasse pas un peu trop d'ombre. Pourtant, et lorsqu'on regarde le fonctionnement de certains grands clubs, il y a bel et bien des anciens. Franchement, on ne s'en est pas parlés entre nous. On ne l'a même pas imaginé. Mais vous savez, Roland Romeyer aimait beaucoup se référer à nous et à notre parcours à une certaine époque. Depuis, plus de nouvelles. Donc…

Suivez-vous toujours le parcours de l'ASSE ?

D.B. J'avais un peu lâché le foot, mais je ne sais pour quelle raison, j'y suis revenu depuis quelques mois. Oui, je suis les résultats des Verts, bien entendu. Et si je ne regarde pas le match, je m'arrange pour connaître le résultat. 

Pensez-vous que l'ASSE va se maintenir ?
D.B. Déjà, je l'espère. Et je pense que oui. Car j'ai la sensation que d'autres équipes sont plus mal en point que l'ASSE. En tout cas, le club ne peut pas et ne doit pas descendre. C'est impensable.

Avez-vous suivi le processus de vente du club ? Qui n'est toujours pas vendu et qui ne parvient pas, visiblement, à attirer des investisseurs fortunés ?

D.B. Je suis ça de loin. Car on ne sait pas tout. ce qui est certain, dans le football moderne, c'est qu'on existe plus, ou peu, sans beaucoup de moyens. L'ASSE devrait avoir des moyens, des gens capables de lui offrir de vrais résultats. Ce n'est pas la place de ce club que de se battre pour ne pas descendre en Ligue 2.
 

Les anciens verts sont-ils tous préoccupés ?
D.B. Bien entendu. Comme tous ceux qui aiment ce club et ils sont tellement nombreux. L'ASSE a une histoire, un vécu unique, et même un musée qui traduit bien toute cette histoire. J'entends parfois certains joueurs dire que le club ne peut pas descendre, ils ont raison.
 

Il n'y a d'ailleurs pas de pièce ayant appartenu à Dominique Bathenay dans le musée des Verts ?
D.B. Et pour cause, je n'ai rien gardé de cette époque ! Mais ça n'empêche pas qu'il soit très sympa à visiter et qu'on y découvre de vrais trésors.

Auriez-vous imaginé, 45 ans après, avoir un musée relatant vos exploits ?
D.B. Jamais de la vie. Mais comme je le dis souvent, au travers de nos matches et de notre parcours, on a juste donné du plaisir aux gens. Une génération gens. Elle s'en souvient et fait preuve encore aujourd'hui d'une bienveillance qui nous sidère tous. On est tous étonnés par ça et franchement touchés. Car non, vraiment, on ne s'attendait pas à ça. N'oubliez pas qu'à l'époque, on ne se rendait pas compte du tourbillon dans lequel on était. Nous étions les acteurs, point.
 

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