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Les chiffres de sa prolongation de contrat le prouvent : on ne refuse rien à Lionel Messi. Désormais lié à son club formateur jusqu’en 2021, l’attaquant du FC Barcelone devrait toucher près de 40 millions d’euros par saison, devenant ainsi le joueur le mieux payé de la planète.
‘Au Barà§a, Messi commande davantage que le président’
Il faut dire que l’international argentin fait la pluie et le beau temps en Catalogne depuis une décennie. Au point d’àªtre devenu, d’après l’éditorialiste Josep Maria Casanovas, qui oeuvre dans le quotidien Sport, le véritable patron du club Blaugrana.
‘Il semble que le Barà§a soit devenu le Messi FC, écrit notre confrère. Le crack argentin a plus d’influence que Pelé lorsqu’il était le roi de Santos. Il est plus décisif que Beckenbauer quand celui-ci a écrit l’histoire avec le Bayern dans les années 1970. Et il surpasse aussi l’importance qu’avait Cruyff pendant l’âge d’or de l’Ajax. Au Barà§a, Messi commande davantage que le président sans avoir à faire entendre sa voix. Il a plus de pouvoir dans le vestiaire que l’entraà®neur lui-màªme, sans s’en vanter. Et si cela ne suffisait pas, les fans de Barcelone le considèrent comme un Dieu.’
‘Messi, l’antithèse de Cristiano Ronaldo’
Cette omnipotence est-elle dangereuse pour le Barà§a ? Non, rétorque Casanovas, séduit par l’attitude de Messi : ‘Il a l’élégance d’àªtre discret, il ne se vante de rien et ne gonfle pas la poitrine. L’antithèse de Cristiano Ronaldo.’
Un tel éloge de Messi ne pouvait s’achever, dans un quotidien catalan, par un petit tacle à son grand rival…
Sylvain Opair
