Ligue 1 : Létang (LOSC) répond aux attaques de McCourt (OM) et Oughourlian (RC Lens) envers la LFP

Après les attaques de Frank McCourt et Joseph Oughourlian envers la LFP, Olivier Létang, président du LOSC et membre du conseil d’administration de la Ligue, a tenu à réagir.
Ces derniers jours, une montée d’un mouvement de contestation envers la Ligue et son président Vincent Labrune a été observée. En première ligne, Frank McCourt, président de l’OM, mais également Joseph Oughourlian, boss du RC Lens. « On sent bien que la LFP ne travaille pas pour la Ligue. Elle travaille pour quelques clubs, quelques… c’est devenu un secret de polichinelle (…) Je pense qu’au contraire, les ligues qui ont eu le plus de succès sont celles qui ont été plus égalitaires », a notamment lâché Oughourlian au micro de RMC ces derniers jours, faisant indirectement référence au PSG.
En conférence de presse ce vendredi, Olivier Létang, président du LOSC et membre du conseil d’administration de la LFP, a tenu à répondre à ces critiques, en estimant que « le fait de se critiquer publiquement ne fait pas avancer le débat. Je n’ai pas envie de revenir sur les droits télé, je me suis déjà exprimé, je n’étais pas au conseil d’administration quand il y a eu la gestion des dossiers précédents, et c’est trop facile quand on connaît la fin du film. Il faut qu’on soit solidaire, peut-être que certains peuvent être amnésiques, mais toutes les décisions ont été prises par les clubs, en tout cas les grandes décisions ».
« Je ne brigue aucun mandat »
Il insiste sur sa neutralité : « Je ne brigue aucun mandat, je n’ai aucun agenda personnel. Sur la période 2020-2025, le LOSC est le 26e club européen et le deuxième club français, et en tant que grand club, on doit participer à l’oeuvre collective. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté de rentrer au conseil d’administration de la Ligue depuis septembre 2024. »
Sur les finances et la gouvernance, Létang souligne : « On a des combats à mener sur les revenus. Il faut qu’on ait une gestion saine de l’argent de la Ligue, et donc des clubs. Ce qui ruisselle vers les clubs, c’est les revenus moins les charges. On a des clubs de Ligue 1 qui peuvent être en difficulté, et des clubs de Ligue 2 qui sont en très grande difficulté ». Il ajoute également : « Ensuite il y a la gouvernance, on n’est pas là pour évoquer les cas personnels, mais il faut qu’elle évolue. (…) On a aussi un autre sujet qu’il faut aborder, c’est celui du piratage, une catastrophe et un cauchemar pour le football. »