PSG – Arsenal : Donnarumma, Ruiz, Mendes, Hakimi, ces Parisiens qui envoient le PSG en finale de la Ligue des champions

Ce soir, au Parc des Princes, et à compter de 21 heures, le PSG accueillait Arsenal en demi-finale retour de la Ligue des champions. Au terme des 90 minutes, et de la victoire des Parisiens sur le score de 2-1, voici ce qu’il faut retenir.

Le PSG agressé, Donnarumma exceptionnel

Sous l’impulsion de leur entraîneur, Mickel Arteta, les joueurs d’Arsenal avaient donc prévu de jouer haut. Très haut même. Et d’offrir un tout autre visage qu’au match aller, à l’Emirates. A tel point que le début de match était à sens unique avec une formation anglaise incisive, omniprésente et dangereuse dès la 3e minute avec une tête non cadrée de Declan Rice qui frôlait avec le poteau de Donnarumma. Dans la minute suivante, Martinelli, sur une longue touche cette fois, reprenait de volée du pied gauche dans la surface de réparation, volée repoussée à bout portant par le gardien italien. Paris perdait les duels, les seconds ballons, et laissait dangereusement les Gunners s’installer aux abords de la surface de réparation. A la 8e minute, sur un mauvais renvoi de Neves, plein axe, Donnarumma réalisait encore une parade exceptionnelle sur une frappe aux 20 mètres de Martin Odegaard. A deux reprises, l’Italien sauvait le PSG du début de match catastrophique. Ne restait plus qu’à ressortir les ballons proprement et reprendre le contrôle du jeu.

Ce PSG est clinique

A la 17e minute, le Paris Saint-Germain, si couvent clinique cette saison, montrait qu’en deux ou trois occasions, tout pouvait changer. Sur une ouverture de Marquinhos, Désiré Doué décalait Kvaratskhelia sur le côté gauche. Pour la spéciale du Géorgien avec un enroulé du pied droit qui finissait sa course sur le montant de Raya ! Quelques minutes plus tard (23e), sur un ballon récupéré par Barcola, ce dernier donnait aussitôt à Doué qui ne profitait pas du bon ballon et adressait une frappe molle facilement captée par Raya. Bousculé, et même dominé vingt minutes durant, le PSG allait par la suite prouver qu’il était définitivement clinique. A la 27e minute, après un coup-franc tiré par Kvaratskhelia, le ballon revenait dans les pieds de Fabian Ruiz qui contrôlait de la poitrine, éliminait Martinelli et adressait une demi-volée du pied gauche sublime, légèrement détournée par Saliba, qui trompait Raya sur sa gauche. Du grand art. Un PSG qui était même proche du break à la 30e minute avec Barcola qui crochetait dans la surface Lewis-Skelly mais butait du pied gauche sur Raya. Mieux en fin de première période, le PSG avait su faire le dos rond et s’éviter un match compliqué.

Kvara et Barcola à l’ouvrage, Nuno Mendes impeccable

Au retour des vestiaires, et avec les mêmes acteurs, le PSG refusait, cette fois, de laisser l’initiative du jeu aux hommes d’Arteta. Plus haut sur le terrain, et plus présents dans les duels, les Parisiens comptaient bénéficiaient du travail défensif de Kvaratskhelia et Barcola, sur les ailes, ainsi que sur les nombreuses récupérations de Joao Neves. Un trio impressionnant, parfois aidé par le génie créatif de Vitinha, auteur d’une ahurissante percée le long de la ligne de but (57e). Et comme dans le même temps, Nuno Mendes ne perdait pas le moindre duel face à Bukayo Saka, et que Donnarumma écoeurait l’attaquant anglais sur une frappe phénoménale (64e), le PSG pouvait sereinement voir venir. Regrettable, toutefois, que Vitinha n’ai pas eu la bonne idée de transformer un pénalty accordé après intervention du VAR sur une main de Lewis-Skelly dans la surface de réparation. Mais rien, non vraiment rien, ne pouvait arrêter ce soir le PSG. Et à la 72e minute, aux abords de la surface de réparation, Hakimi enroulait du pied droit pour tromper Raya au ras du poteau droit. La réduction du score, signée Saka, ne changeait rien à la donne : Paris rejoignait la finale de la Ligue des champions pour la seconde fois de son histoire. Ce sera le 31 mai prochain face à l’Inter Milan à Munich pour la 5e finale de C1 disputée dans la ville allemande. Les quatre dernières fois, des vainqueurs inédits soulevaient la Coupe aux grandes oreilles. Et l’Inter Milan a déjà remporté la Ligue des champions…