ASSE : à Montpellier, Guillou a vu un acte en or qui va changer la saison des Verts

Patrick Guillou, dans les colonnes du Progrès, revient sur la victoire précieuse de l’ASSE à Montpellier (2-0) et y voit plus qu’un simple succès : un tournant dans la construction de l’équipe.
L’ASSE a affiché fébrilité mais solidarité samedi à la Mosson. Patrick Guillou a choisi de voir le verre d’eau à moitié plein en estimant que la victoire dans la souffrance (2-0) n’est qu’une étape nécessaire dans la construction du collectif d’Eirik Horneland.
« L’équipe s’améliore et se construit. Par séquences, le « PSG de la Ligue 2 » s’est fait secouer. Mais il a tenu. Sans être brillants, les artisans du renouveau ont chipé 3 points dans la douleur. Match solide, lucide et clinique. Cette victoire vaut de l’or car elle exprime le goût de l’effort », analyse-t-il dans Le Progrès.
Pour Guillou, les Verts n’ont peut-être pas livré leur plus belle prestation, mais ils ont montré une force essentielle : la capacité à gagner sans éclat, avec sincérité et solidarité. « Cette équipe s’est relevée en acceptant de souffrir ensemble. Peut-être qu’Horneland pourra construire sur ce plancher solide ? » souligne-t-il, mettant en avant la résilience collective comme base d’un futur prometteur.
Guillou a vu un acte fondateur à Montpellier
La victoire montpelliéraine a aussi permis de confirmer la montée en puissance défensive des Stéphanois. Guillou note : « Saint-Étienne a gagné son rapport de force dans les couloirs. La base défensive renforcée a permis de retrouver plus de cohésion dans le jeu. Les changements de rythme et les prises d’espace balle au pied (Jaber, Miladinovic) ont créé beaucoup de déséquilibre. Saluer globalement les bons replis défensifs collectifs. »
En résumé, pour Patrick Guillou, ce succès est bien plus qu’une simple victoire : il symbolise un acte fondateur, une équipe qui s’affirme, apprend à souffrir ensemble et montre qu’elle peut bâtir quelque chose de durable, même sans éclat spectaculaire.