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16 juin 2025

OL Mercato : 50 M€ à dégager, le plan tendu de Textor pour 2025-26 !

John Textor, le président de l'OL.
Alexandre Corboz
16 juin 2025
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Obligé de bien cadrer sa masse salariale pour rentrer dans les objectifs voulus par John Textor, l’OL doit encore mener un gros chantier … En cherchant en parallèle à se renforcer à moindre frais.

C’est l’un des dossiers chauds du moment : où évoluera Nicolas Tagliafico l’an prochain ? En fin de contrat au 30 juin, l’Argentin n’a pas reçu d’offre de l’OL concernant une possible prolongation. La semaine dernière, les agents du Champion du Monde ont pris langue avec Lyon pour savoir s’ils comptaient lui faire une proposition. Mais à l’instant t, rien n’a bougé sur ce plan. Ni du côté de Lyon, ni du côté du joueur, toujours en réflexion. Tagliafico n’a pas reçu l’offre espérée d’une écurie participant à la Ligue des Champions et l’OL – qui cherche bel et bien un latéral gauche dès lors qu’il aura passé le cap de la DNCG le 24 juin – n’exclut rien mais songe aussi à ses objectifs de masse salariale.

Un objectif à 74,3 M€ difficile à tenir

Car oui, ce sera bien l’un des principaux enjeux de l’été dans la Capitale des Gaules : sans les revenus de la Ligue des Champions et avec des droits TV domestiques très faibles, l’Olympique Lyonnais fait une question de survie de l’encadrement à un seuil plus raisonnable de sa masse salariale. Si on ne connait pas exactement les chiffres que présentera John Textor à la LFP la semaine prochaine, ce dernier nous avait déjà donné un aperçu de son plan en novembre dernier : 74,3 M€ de masse salariale joueurs programmée pour la saison 2025-26. Soit plus de 50 M€ à abaisser par rapport au poids financier du groupe de Paulo Fonseca en fin de saison.

Si les fins de contrat pèsent plus de la moitié de cette somme (26,3 M€ en incluant le départ de Nicolas Tagliafico), il faudra encore faire un gros effort pour équilibrer la balance. Aujourd’hui, seule la vente de Rayan Cherki à Manchester City a eu lieu, permettant d’économiser près de 5 M€ en incluant les charges employeurs. D’autres gros départs sont donc nécessaires parmi les joueurs les mieux payés du vestiaire en sachant qu’il faudra aussi sortir un salaire pour les nouveaux arrivants. Certains, comme Matt Turner (Nottingham Forest), dépassant le cap initialement fixé par l’OL de 200 000€ brut par mois…

Moins de 50% du Top 10 des salaires conservés ?

Coûtant plus de 6 M€ par an à l’Olympique Lyonnais, Corentin Tolisso et Nemanja Matic donneraient un gros coup de pouce au club s’ils venaient à partir. Pourtant, les plans ne sont pas les mêmes pour l’un ou pour l’autre. L’international français ne sera pas poussé dehors à tout prix mais les propositions seront quand même écoutées si toutes les parties s’y retrouvent. Pour le Serbe, déjà âgé de 36 ans, l’OL espère une solution rapide mais il va falloir trouver un club prêt à prendre en charge la totalité de ses émoluments. En Série A italienne, où il a encore ses partisans (Côme), aucun ne lui lâchera 400 000€ brut par mois pour le faire venir. Le dossier pourrait être amené à durer et se conclure comme pour Dejan Lovren et Anthony Lopes avec le paiement par le club d’un « reliquat » de son salaire en plus d’une résiliation à l’amiable. Un scénario que la direction rhodanienne exclut pour le moment.

Perri vs Turner, vers un problème de gros sous ?

Dans le Top 10 des salaires du club, seuls Moussa Niakhaté, Georges Mikautadze et Ernest Nuamah ont, a priori, la garantie de rester. Le premier parce qu’avec son prix d’achat, à son âge et à son niveau de performance en 2024-25, il sera difficile de lui trouver un nouveau point de chute. Le second parce que le club compte sur lui pour porter l’attaque et qu’il n’a aucune velléité de départ. Le dernier à cause de sa blessure qui le prive des terrains à minima jusqu’en octobre. Pour Jordan Veretout, la porte est grande ouverte et concernant Thiago Almada, l’OL – qui détient 100% des droits économiques du joueur – se montrera à l’écoute car son départ permettrait non seulement de faire rentrer des liquidités mais aussi d’économiser 3,8 M€ par an. Notons que les deux joueurs les plus « bankables » de l’effectif actuellement (Lucas Perri et Malick Fofana) ne permettent des économies salariales que très faibles (inférieures à 1,5 M€ chargés). Lyon n’a donc aucun intérêt à s’en séparer même s’il faudra guetter la réaction du Brésilien en cas de signature de Matt Turner à un salaire à priori trois fois supérieur au sien…

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