OL : John Textor a vraiment coûté une blinde à Lyon, les chiffres sont hallucinants !
Le couperet est tombé avec la publication des comptes via Eagle Group ce vendredi : l’Olympique Lyonnais affiche un déficit historique. Sous la houlette de John Textor, le club a enregistré la pire perte de son histoire, signant une saison 2024-25 à marquer d’une pierre noire…
L’OL n’a jamais connu pareille tempête : 201,2 millions d’euros de déficit pour l’exercice 2024-25, un gouffre qui s’est littéralement creusé par rapport à la saison précédente, où la perte n’était « que » de 25,7 millions. En un an, l’écart s’est envolé de 176 millions, illustrant la brutalité du décrochage financier.
Les voyants sont au rouge sur toute la ligne. Le chiffre d’affaires hors transferts s’est effondré de 264,1 à 162,6 millions d’euros (-38 %), fragilisant durablement le modèle lyonnais. Pire encore, la masse salariale a franchi un seuil critique, atteignant 177,7 millions d’euros, soit 109 % des revenus. L’OL a donc dépensé plus pour rémunérer ses joueurs que ce qu’il gagnait, une dérive rarement observée à ce niveau.
Les ventes de joueurs, traditionnel levier d’équilibre, n’ont plus suffi. Malgré des plus-values à 71,2 millions d’euros, le club ne parvient plus à colmater ses pertes. Cette dépendance grandissante aux transactions a également trouvé ses limites, un phénomène qui questionne sur le plan sportif comme économique.
Près de 600 M€ d’endettement
La détérioration ne s’arrête pas là : près de 600 millions d’euros d’endettement global, un volume étouffant pour l’Olympique Lyonnais. L’achat de joueurs à crédit s’est institutionnalisé, avec des dettes liées aux arrivées passant de 105 à 145 millions d’euros, rendant le modèle fragile et obsédé par le court terme.
Autre signe de la dégradation : la chute des capitaux propres. L’OL affiche désormais un patrimoine net négatif, alors que la trésorerie a été divisée par deux, passant de 129,4 à 61,6 millions d’euros. Le club a donc brûlé cash et sécurité financière, se retrouvant au bord du gouffre à la veille du contrôle de la DNCG, l’organe de contrôle financier du football français.
Face à l’urgence, l’OL n’a eu d’autre choix que de révolutionner sa gestion. Un « grand ménage » s’est opéré avec un été agité : réduction de moitié de la masse salariale, départs retentissants et refonte des structures internes. Ce plan drastique mené par les équipes de Michele Kang a permis au club de convaincre la DNCG lors de son passage en appel le 9 juillet, écartant le spectre d’une relégation administrative. Un sursaut financier qui s’accompagne d’un frémissement sur le terrain, la confiance semblant revenir entre Rhône et Saône. Reste à confirmer ce redressement et à pérenniser des finances assainies. Mais avec Textor à la baguette, l’OL est vraiment passé tout près du précipice !



















