Real Madrid : Xabi Alonso déjà sur le départ ?
Tempête sur la Casa Blanca. Après le nul 2-2 à Elche, c’est la crise ouverte du côté de Madrid. Trois matchs d’affilée sans victoire, une avance qui s’évapore au classement, et déjà le vestiaire qui tangue : Xabi Alonso est plus que jamais sur un siège éjectable. Le doute s’est installé. Pire, il contamine tout le club.
Un troisième match sans victoire qui coûte cher
Retrouvailles glaciales avec la Liga. Après la défaite à Liverpool, puis un zéro pointé contre Vallecano, ce nul arraché à Elche fait l’effet d’une gifle. Pourtant opposé à un promu, le Real Madrid a tremblé toute la partie, parfois dominé, souvent désorienté. Jamais le contenu n’a rassuré. Ni l’efficacité d’un Kylian Mbappé en panne d’inspiration, ni la défense, ni le collectif.
Le signal d’alarme est tiré d’autant que le Barça fond sur Madrid : passé de cinq à un seul petit point d’avance en un éclair, les Merengues voient leur fauteuil de leader fragilisé. Les critiques fusent sur la dynamique de l’équipe : « Plus personne ne reconnait ce Real », souffle-t-on dans la capitale.
Même la composition officielle de Xabi Alonso contre Elche a fait l’objet de discussions animées avant le coup d’envoi.
Le choix des hommes : le coaching polémique d’Alonso
Le feu gronde sur les choix tactiques. Titulariser Fran Garcia sur l’aile gauche, persister avec un Rodrygo en difficulté chronique, c’est le genre de décisions qui signent une rupture. Les réseaux sociaux s’en étaient déjà émus dès l’annonce des titulaires. L’après-match n’a fait qu’amplifier la colère.
Le problème, c’est l’absence de lisibilité dans le jeu proposé. Zéro automatisme, peu de pressing, aucun fil conducteur.
- Rodrygo encore titulaire, malgré une série de matchs médiocres
- Absence de réaction tactique pendant la rencontre
- Des changements tardifs qui ont laissé l’équipe sans solutions
Autant dire que l’heure des comptes sonne. L’étiquette d’élève modèle, venue d’Allemagne, s’effrite. Désormais, la comparaison revient : « Xabi Alonso commence à ressembler à Rafa Benitez », a lâché un consultant espagnol le genre de phrase qui fait mouche dans la cour du Bernabéu.
Des cadres en difficulté et des tensions croissantes
La pression, ce n’est pas seulement la presse. Dans le vestiaire, la cassure semble réelle avec plusieurs cadres. Valverde boude, Bellingham affiche sa frustration, Vinicius Jr peine à masquer ses doutes. Le projet collectif a perdu son sens.
Les signaux d’alerte se multiplient derrière la porte du vestiaire :
- Des regards noirs entre certains joueurs majeurs
- Des discussions animées à l’issue du match
- L’exaspération grandissante d’une partie du groupe
Déjà, le club a connu des précédents avec des coaches contestés sur la gestion humaine et tactique. Le malaise s’installe, quasi palpable. Plusieurs échos sur les tensions dans le vestiaire sous Xabi Alonso en disent long sur l’atmosphère viciée des dernières semaines.
La presse madrilène ne croit plus à la méthode Alonso
Le verdict dans les médias espagnols est sans appel. Les consultants madrilènes tranchent dans le vif :
- « Il n’y a plus aucune connexion entre Xabi Alonso et son vestiaire »
- « Je ne vois aucun plan clair dans le projet depuis la reprise »
- « Même lui ne semble plus croire à ses idées »
La confiance s’est évaporée aussi vite que les points au classement. L’occasion de relancer le débat sur le leadership de l’ancien international espagnol, déjà fragilisé par la pression populaire. Certains rappellent que même la gestion du cas Mbappé cristallise la défiance, comme il a dû s’en défendre face à la presse récemment.
Résultat : un climat délétère, une méthode contestée et une équipe qui n’avance plus.
Quelle issue possible pour l’entraîneur du Real Madrid ?
Ce match à Elche sonne-t-il comme un point de non-retour ? Difficile à dire. Xabi Alonso, chahuté de toutes parts, ne devrait pas être débarqué dans l’immédiat. Mais la spirale est négative, l’union sacrée n’existe plus. À Madrid, le temps et la patience sont des ressources épuisables.
Pour reprendre la main, Alonso doit retrouver d’urgence ce qu’il a perdu : la confiance de ses dirigeants, la flamme du vestiaire, et l’adhésion des socios. Les prochains jours s’annoncent électriques autour de la Casa Blanca. Le Real Madrid, géant fragilisé, regarde son entraîneur lutter contre une tempête que beaucoup jugent déjà trop forte.




















