Stade Rennais : Lepaul révèle sa recette secrète… et ça n’a rien à voir avec le foot
Transféré au Stade Rennais l’été dernier, Estéban Lepaul a franchi un cap depuis son départ d’Angers, également du point de vue salarial. Une différence qui tranche avec son passé en National 2.
Arrivé en Bretagne il y a maintenant près de trois mois, Estéban Lepaul semble avoir trouvé au Stade Rennais un environnement à la hauteur de ses ambitions. Le jeune attaquant de 25 ans, transféré d’Angers pour un peu plus de 13 millions d’euros, n’a eu aucun mal à digérer ce changement étant donné qu’il totalise 7 buts en 11 matchs avec le SRFC.
Une nouvelle vie pour Lepaul
Lepaul découvre une ville et un club où l’exigence est plus forte, où l’on attend de lui qu’il confirme semaine après semaine. Pourtant, loin de se laisser submerger par la pression, il s’épanouit pleinement dans ce contexte stimulant. Sa « nouvelle vie rennaise », comme il la décrit, favorise son intégration dans un collectif ambitieux.
Interrogé sur les changements qu’implique son nouveau statut, notamment au niveau salarial, l’attaquant reste d’une sincérité désarmante. Son discours révèle un joueur conscient de sa chance, mais attaché à des valeurs simples, forgées au fil d’un parcours qui l’a mené des profondeurs du football amateur à l’élite.
« J’achète ce qu’il faut, mais on passe un bon moment »
Il raconte sans détour pour L’Équipe :
« Ça ne joue pas sur ma mentalité, pas sur ce que j’ai envie de faire dans le foot. Ça ne change pas le fait d’arriver tôt le matin et de continuer à travailler. Bien sûr, j’ai un train de vie bien meilleur que quand j’étais à Épinal en National 2 (2020-2021), où je gagnais 1 200 euros par mois. Mais, à cette heure, la seule chose que ça change, c’est que je peux me permettre de ne pas me priver. Si j’ai envie de faire un truc, je le fais. Quand je vais faire les courses notamment. Et je sais que ce n’est pas le cas pour beaucoup de gens dans ce pays, que tout le monde n’a pas cette chance. J’ai eu cette discussion cet été avec mes amis. Je leur ai dit : « J’achète ce qu’il faut pour le barbecue, mais on passe un bon moment ensemble. » Ma plus grande chance, elle est là. »
Voilà la clé du bonheur actuellement pour Estéban Lepaul, qui réside plus dans le partage que dans les grandes dépenses. Lui fait également le bonheur des supporters rennais, qui espèrent le garder encore longtemps au club.



















