ASSE : Dall’Oglio explique le Flop Abdelhamid chez les Verts

Dans un entretien accordé à Top Mercato, Olivier Dall’Oglio est longuement revenu sur son aventure stéphanoise. En égratignant KSV, et en expliquant pourquoi Yunis Abdelhamid ne s’est pas imposé à l’ASSE.
Très peu disert depuis son éviction il y a près d’un an, Olivier Dall’Oglio est revenu sur son passage à l’ASSE dans les colonnes de Topmercato. L’Alésien a notamment taclé la gestion de Kilmer Sports et son recrutement inapproprié de l’été 2024, tout en égratignant également Eirik Horneland et son incapacité à s’adapter à l’effectif à sa disposition, à son arrivée. ODO a aussi tenu à associer Laurent Batlles, à qui il avait succédé, à la montée du club en L1, en 2024. Et il est revenu sur la piètre saison de Yunis Abdelhamid chez les Verts l’an dernier, lui qui était à l’origine directe de l’arrivée du défenseur marocain, libre après son départ de Reims.
Abdelhamid a trop voulu en faire
« Quand on arrive en L1, on n’a plus nos leaders qui ont permis au club de monter et qui ont tenu les six mois avec moi comme Anthony Briançon ou Thomas Monconduit. Ces garçons-là ne sont plus là ou plus considérés. Il faut aussi remplacer les leaders de vestiaire. On revient sur l’aspect humain d’un groupe. On avait pris Yunis Abdelhamid qui s’est retrouvé esseulé, qui a été aussi en difficulté ensuite sur le terrain. C’est ce que je lui avais dit : “occupe-toi déjà de toi parce que tu ne pourras pas tout gérer.” Mais il y avait un tel besoin de gérer le groupe, que Yunis a pris à coeur tout ça, même trop. Les joueurs expérimentés de talent que j’avais demandé, auraient permis à tout le groupe de souffler un peu en se reposant sur eux. La sociologie d’un vestiaire est très importante. Et il faut le faire comprendre. Et tout le monde n’est pas prêt à l’entendre. Des choses se passent aussi entre joueurs dans le vestiaire, sans intervention de l’entraîneur. Et si cela ne se fait pas, ça sera compliqué sur le terrain. Sur le terrain, on voit quand une équipe est cohérente. » Et celle de l’ASSE ne l’était pas vraiment, en 2024-25…