L’OM colle encore une honte absolue à l’ASSE !

L’onde de choc n’en finit plus de secouer l’ASSE féminine après le naufrage vécu face à l’OM. Quatre matchs, quatre défaites, un Chaudron vide et, surtout, une crise qui dépasse désormais le simple aspect sportif pour toucher à l’intime d’un groupe en perdition.
Sébastien Joseph : « C’est plus que de la déception, c’est de la honte »
Le ton était grave à l’issue de la raclée subie dimanche par les Vertes. Face à la presse, Sébastien Joseph n’a pas cherché à esquiver la réalité : « Ce sont des moments vraiment désagréables. C’est plus que de la déception aujourd’hui, c’est de la honte de ce que l’on a produit. » Des mots bruts, cinglants, à la hauteur de l’écart abyssal affiché face à l’OM (0-4). Plus inquiétant encore, il pose la question ultime : « Après une telle prestation, sommes-nous capables de déclencher une réaction, de nous battre pour aller chercher des points et amorcer une dynamique enfin positive ? Aujourd’hui, cette capacité a totalement fait défaut. » Un désaveu collectif qui sonne comme un coup de tonnerre sur la maison verte.
Un Chaudron désert malgré l’appel à la mobilisation
L’image a glacé autant que le score : un stade Geoffroy-Guichard quasiment désert malgré les appels insistants du club pour mobiliser ses supporters. Le divorce semble consommé : ni les espoirs naissants du début de saison, ni l’annonce de cette affiche contre l’OM n’auront permis de remplir les tribunes. En fond sonore, une indifférence qui tranche avec l’ampleur de la déroute et laisse les joueuses livrées à elles-mêmes, déjà fragilisées par une série cauchemardesque.
Lanterne rouge, aucune réaction : la crise se confirme
Sur le plan comptable, l’ASSE s’enfonce : seule équipe du championnat toujours bloquée à zéro point après quatre journées. Le retard se creuse déjà sur les concurrents directs : deux points sur le promu lensois, trois sur Dijon, Marseille et Montpellier, ce dernier ayant enfin lancé sa saison au passage. Pire, c’est l’absence de réaction sur le terrain qui alimente la crise : aucune révolte, aucun sursaut d’orgueil ne s’est manifesté, en dépit des frustrations et du manque d’envie déjà pointés précédemment. Le groupe reste muet, tétanisé, incapable de faire front alors que la tempête fait rage. Cette spirale négative rappelle les situations de tension observées dans d’autres clubs, comme la controverse autour de la sélection de João Neves au Portugal.
- 4 matchs, 0 point
- 2 pts de retard sur le premier non-relégable
- 3 pts à rattraper sur le groupe chasseurs de maintien
Prochain défi : inverser la tendance au Havre après la trêve
La trêve internationale offrira un peu de répit. Mais l’urgence reste totale : la reprise verra l’ASSE se déplacer sur la pelouse du HAC, actuel 5e, battu de justesse à Fleury. Un match charnière, vital pour retrouver de la confiance et sortir enfin la tête de l’eau. Toute réaction sera scrutée, chaque attitude passée au crible. Les Stéphanoises n’ont plus le choix : il faut répondre présent, collectivement, pour enrayer une chute qui prend des allures de descente aux enfers. L’état d’alerte est total. À Saint-Étienne, personne ne veut voir le spectre d’une relégation s’installer durablement, alors que d’autres grands clubs ont déjà connu des périodes similaires, marquées par des transferts retentissants au cœur de la tempête.