Entre folie, polémique et frustration, le LOSC s’incline face au PAOK, les notes des Dogues
Au terme d’un match complètement fou, le LOSC s’est incliné à domicile face au PAOK Salonique (3-4), qui menait 3-0 à la pause.
Quelle soirée à la Decathlon Arena ! Les supporters du LOSC sont passés par tous les états ! D’abord l’abattement en voyant la première période apathique de leur équipe, menée 3-0 par le PAOK Salonique. Ensuite la colère après que l’arbitre ait refusé de façon inexplicable un pénalty à Fernandez-Pardo à la 44e, alors qu’il a consulté la VAR. Olivier Létang, fou de rage, a attendu le trio arbitral à la pause pour lui faire part de sa colère et jurer qu’il avait déjà prévenu le président de l’UEFA de leurs erreurs. Un coup de pression qui a fonctionné car on a moins vu le sifflet après la pause et davantage les Lillois.
Transfigurés, les Dogues ont multiplié les attaques, sont revenus à 2-3, ont vu Özer arrêter un nouveau pénalty, ont encaissé un quatrième but, ont encore réduit la marque et poussé, poussé, hélas en vain. Leur prestation lors de cette seconde période méritait mieux mais, hélas, la première avait été trop mauvaise pour arracher un nul ou une victoire. Voici leurs notes.
André dans tous les coups
Özer (6) : détourne une frappe enroulée adverse à la 5e. Il part un peu tardivement sur la frappe du 1-0 de Meïté. Une bonne sortie loin de sa surface à la 20e. Il stoppe son quatrième pénalty d’affilée en Europa League à la 69e, empêchant le PAOK de reprendre deux buts d’avance. Il ne peut rien sur le quatrième but mais empêche le cinquième, dans la foulée, d’un arrêt réflexe impressionnant.
Santos (3) (Meunier (4), 46e) : il couvre Zivkovic, auteur du deuxième but grec à la 23e. Complètement à côté de ses pompes. Remplacé à la pause par Meunier, qui a participé à la remontée mais se fait effacer trop facilement sur le but du 2-4.
Mandi (4) : les deux défenseurs centraux mettent du temps à sortir sur Meïté sur l’ouverture du score. Volontaire mais difficile de mettre la moyenne à un défenseur dont l’équipe a encaissé quatre buts à domicile…
Ngoy (3) (Mbemba (5), 46e) : comme ses partenaires de la défense, Ngoy est complètement passé à côté de la première minute. Logiquement sorti. Entré à sa place, Mbemba voit un coup de tête bien placé repoussé miraculeusement à la 62e. Comme Meunier, il est trop facilement éliminé sur le but du 2-4. Le Congolais se rachète en étant passeur décisif pour Igamane sur le but du 3-4. Une volée à bout portant est repoussée miraculeusement par le gardien grec.
Verdonk (4) : expédie un coup franc bien placé dans le deuxième étage du stade à la 30e. Tous ses coups de pied arrêtés ont été mal tirés. Et il n’a pas été plus utile dans le jeu. Il s’est ressaisi après la pause, déposant un corner sur le crâne d’André à la 57e.
André (6) : même quand son équipe avait la tête à l’envers, il n’a pas baissé les bras, continuant d’haranguer ses coéquipiers. L’un des seuls Dogues à son niveau lors des 45 premières minutes. Et comme un symbole, c’est lui qui réduit le score à 1-3 à la 51e. Il concède un pénalty à la 69e mais Özer réalise un nouvel exploit en l’arrêtant. Il s’est arraché jusqu’au bout et a même pensé avoir égalisé mais l’arbitre a refusé son but pour une faute sur le gardien. Quel joueur !
Raghouber (4) (Bouaddi, 60e) : pour sa première titularisation, il commet une faute d’entrée de jeu. Idéalement placé à 20m, il ne cadre pas sa frappe du gauche à la 51e. Il a montré beaucoup d’envie mais ça se voit qu’il n’a pas encore tous les codes du haut niveau.
Correia (3) (Giroud, 60e) : son ouverture en touche, à la 12e, résume un peu son match. Pas inspiré du tout sur les coups francs ni dans le jeu. Il manque l’occasion de réduire la marque à la 45e mais il ne touche pas le ballon sur sa tentative de Madjer. Remplacé par Giroud, qui s’est bien démené, sans réussite.
Sahraoui (4) (Haraldsson, 88e) : pas au niveau attendu, même s’il a beaucoup demandé le ballon. Il n’en a pas fait un bon usage.
Fernandez-Pardo (5) : il allume la première mèche lilloise d’une frappe croisée du gauche à la 7e que le gardien arrête sans trembler. Deux minutes plus tard, il tente sa chance du droit, cette fois, mais le portier grec repousse avec un peu plus de difficultés. Il aurait dû bénéficier d’un pénalty à la 40e pour un accrochage de maillot d’un adversaire après un rush de 60 mètres. Malgré la VAR, l’arbitre n’a rien dit. Hallucinant ! Son centre à la 91e termine sur le poteau grec. Une action à l’image de sa soirée : sans réussite.
Igamane (6) : invisible en première période, il se signale à la 46e par une frappe du droit trop croisée. A la 64e, le gardien grec détourne une tête sous la barre du Marocain. Trois minutes plus tard, il avait réglé la mire (avec un peu de chance) pour ramener le score à 2-3 d’une tête croisée. Il frappe encore à la 77e d’une volée du gauche croisée de 20 mètres. Il a été aussi bon en seconde période que désespérant en première !



















