OM – L’analyse de Bastien Aubert : « Braquage à l’italienne au Vélodrome ! »
Devant 64 319 spectateurs qui ont fait le spectacle, l’Olympique de Marseille s’est incliné devant l’Atalanta Bergame après un scandale arbitral (0-1). Le club phocéen s’est compliqué la tâche et devra impérativement s’imposer devant Newcastle.
Quelques jours après avoir assisté au vol du Louvre, on a assisté ce soir au vol du Vélodrome. On joue la 90e minute quand Ederson touche le ballon de la main dans la surface italienne. Les Marseillais crient au penalty, logique, mais les Bergamasques continuent de jouer et Lazar Samardzic s’en va battre Geronimo Rulli d’une frappe en lucarne (0-1, 90e). Le Vélodrome gronde et de manière fort logique puisque les caméras confirment le scandale : il y a bien eu main dans la surface italienne. L’arbitre réfléchit mais ne bronche finalement pas avant de coller un carton jaune à Roberto De Zerbi, en furie sur le banc de touche.
L’OM s’incline quelques minutes plus tard avec cette impression de s’être fait voler. Clairement. Les joueurs ont beau pester et tenter le tout pour le tout, rien n’y fera : il faudra battre Newcastle dans 20 jours pour garder un infime espoir d’entrevoir un printemps européen.
Vaz a raté un but tout fait
Avant ce fait de jeu qui a fait basculer la rencontre, les Marseillais n’avaient quand même pas montré grand-chose. Si les hommes de De Zerbi étaient prêts à aller à la guerre avant le début du match, ils ont rapidement étalé leurs limites du moment : manque d’intensité, de liant entre les lignes et de créativité dans les 30 derniers mètres.
L’entrée du sauveur Robinio Vaz peu après l’heure de jeu à la place du fantôme d’Igor Paixao n’a pas réussi à masquer les apparences. Pire, le jeune Minot a raté un but tout fait seul au point de penalty peu avant le drame (88e). Il y a des soirs comme ça où rien ne va…
Bastien AUBERT, au Vélodrome



















