PSG : entretien avec les auteurs du livre « Les 50 meilleurs joueurs du PSG »

Florian Sermaise (à gauche) et Antoine Chirat (à droite) posant avec Carlos Bianchi et l'ouvrage Les 50 meilleurs joueurs du PSG.
Raphaël Nouet
7 septembre 2025

Les Editions Scotty ont publié Les 50 meilleurs joueurs du PSG, qui retrace l’histoire du club de la capitale à travers ses joueurs les plus emblématiques. Nous avons interrogé ses auteurs, Florian Sermaise et Antoine Chirat, sur la genèse de cet ouvrage.

Quand a débuté ce projet et quelle a été la motivation ?
Florian Sermaise : Ce projet a débuté en janvier 2024. À cette époque, le Paris Saint-Germain se cherchait encore pour la première saison de Luis Enrique sur le banc et était encore loin d’être sacré champion d’Europe pour la première fois de son histoire. En tant qu’amoureux du ballon rond avant tout, ce qui nous a motivés a été de retracer l’histoire d’un club à part à travers ses joueurs et ses époques. 
Antoine Chirat : De 1970 à aujourd’hui, il y a toujours eu des joueurs d’exception à Paris. L’idée était de faire replonger les supporters parisiens dans une certaine nostalgie, qu’ils aient connu les premières ou dernières époques, mais aussi de faire découvrir à des fans beaucoup plus jeunes certains noms, certaines histoires et anecdotes. Le livre n’est pas réservé qu’aux supporters parisiens, d’ailleurs. 

⁠Pouvez-vous nous raconter le processus pour choisir les 50 meilleurs joueurs du PSG.
F.S. : Qu’importe leur époque, il y a une quarantaine de noms qui s’imposent naturellement et qui ont donc rapidement été couchés sur la feuille, d’Ibrahimovic à Rai en passant par Carlos Bianchi et David Ginola… La grande majorité des 50 a été facile à confectionner.
A.C. : Arrivés à 45 ou 46 noms, il nous en restait une petite dizaine sur lesquels on a pu hésiter. Pour trancher, on a fait appel à quelques supporters parisiens de notre entourage et à quelques journalistes. 

Y a-t-il eu des difficultés, comme un poste plus faible que les autres ou le fait qu’il y a eu beaucoup plus de stars depuis l’arrivée du Qatar ?
F.S. : Pas vraiment. Même si l’arrivée de QSI a accéléré l’afflux de stars au sein du club, toutes les époques sont représentées. Ce qui est significatif. Il y a les premières idoles, comme Jean-Pierre Dogliani, Mustapha Dahleb ou Carlos Bianchi dans les années 70, les acteurs des premiers succès comme Luis Fernandez dans les années 80 puis ceux de l’âge d’or des années 90. Même durant les années 2000, qui est une période moins stable et rayonnante pour le PSG, certains ont réussi à tirer leur épingle du jeu. On peut aussi parler des joueurs formés au club comme Jean-Marc Pilorget. Au-delà d’attirer des stars ou des bons joueurs tout au long de son existence, le PSG sait aussi en former et en révéler.
A.C. : Les 50 cités ont tous eu un rôle majeur dans le rayonnement et la progression du PSG. Tous les postes sont bien représentés également. Là encore, c’est significatif. Dans leur histoire, certains clubs ont pu davantage se démarquer par la présence de grands attaquants, d’un gardien atypique ou d’un défenseur à part. À Paris, on retrouve de la qualité, des noms, des légendes à chaque poste depuis sa création. Le PSG peut se targuer de ça.

« Avec le titre en Champions League, évidemment que Dembélé pouvait prétendre à y figurer. Mais il fallait donc enlever un autre joueur. On a décidé de ne pas l’inclure pour ne pas « surfer » sur la vague C1. On peut dire que c’est le 51e ! »

Avez-vous dû revoir la liste des 50 joueurs après la victoire en C1 ?
F.S. : Pas vraiment. Sur le papier, en joueur « historique » du Paris Saint-Germain, Marquinhos était déjà présent dans les 50. Il est intouchable et représente complètement une époque du Paris Saint-Germain. À la fois celle des échecs en Ligue des champions, de la génération Neymar-Mbappé, mais aussi cette nouvelle vague qui a réussi à enfin décrocher ce trophée. Mais on a pris la décision de ne pas inclure de nouveaux joueurs.
A.C. : C’était évidemment un débat. Un joueur comme Ousmane Dembélé a pu entrer dans les discussions et mérite sa place dans les 50. On a bouclé la liste avant la victoire en Ligue des champions. Avec ce titre, évidemment que Dembélé pouvait prétendre à y figurer. Mais il fallait donc enlever un autre joueur. On a décidé de ne pas l’inclure pour ne pas « surfer » sur la vague C1. On peut dire que c’est le 51e !

Pourquoi avoir choisi Carlos Bianchi pour la préface et non un Luis Fernandez par exemple ?
A.C. : Tellement de joueurs auraient pu nous accompagner pour cette préface, il fallait faire un choix. En discutant avec Carlos Bianchi, on a tout de suite senti une accroche avec lui, et son amour pour le Paris Saint-Germain nous a donné envie de lui offrir cette tribune. C’est véritablement un joueur pas comme les autres avec une personnalité à part.
F.S. : Si son nom est peut-être moins contemporain qu’un Luis Fernandez, Bianchi a véritablement marqué son époque au Paris Saint-Germain. Quand il débarque, c’est un transfert XXL en France, une manière pour le club d’afficher son ambition. De plus, Paris a toujours été une équipe internationale avec des joueurs de tous horizons. Quand on a contacté Carlos, on a aussi senti cette envie de transmettre son histoire, celle du Paris Saint-Germain des années 1970. Luis Fernandez est aussi un témoin privilégié, mais les accointances qu’on a pu avoir avec Carlos nous ont poussés à le mettre en avant.

Pour commander Les 50 meilleurs joueurs du PSG, cliquez ici

Les plus lus