OM : De Zerbi et l’OM égalent un record spectaculaire vieux de plus de 10 ans !
L’Olympique de Marseille avance vite. Très vite. Au point de rejoindre une référence absolue du XXIᵉ siècle : l’OM version Marcelo Bielsa. Avec 28 points en 13 journées, Roberto De Zerbi signe tout simplement le meilleur début de saison du club depuis plus d’une décennie, égalant l’exploit de la saison 2014-2015, restée gravée dans toutes les mémoires olympiennes.
Le fantôme de Bielsa plane… mais De Zerbi écrit sa propre route
Difficile de ne pas repenser à cette saison folle où Bielsa, enflammant la Ligue 1, avait propulsé l’OM au rang de champion d’automne. Un football incandescent, des séquences mémorables, un Vélodrome en fusion… puis un effondrement final, entre fatigue, blessures et décisions arbitrales discutées, qui avait laissé l’équipe au pied du podium.
Mais cette fois, l’histoire semble différente.
Moins spectaculaire, plus solide : l’OM version De Zerbi trace un chemin plus stable
L’OM de De Zerbi n’a pas la folie débridée de celui d’El Loco. Il ne joue pas en mode tempête permanente, ne brûle pas toutes ses cartouches dans un football total. Mais il possède quelque chose de tout aussi précieux : une efficacité chirurgicale, un bloc plus cohérent, et surtout un effectif taillé pour durer.
Là où Bielsa devait jongler avec un groupe limité, De Zerbi peut s’appuyer sur une profondeur de banc qu’aucun entraîneur olympien n’avait réellement eue depuis une décennie. Le résultat est clair : moins d’explosivité, mais plus de constance, plus de maîtrise, plus de contrôle des temps faibles.
Un record symbolique… et un signal envoyé au championnat
En égalant ce départ canon, De Zerbi ne fait pas que s’inscrire dans l’histoire récente du club : il installe l’OM comme un candidat crédible au très haut de tableau.
Les supporters, marqués par la fin cruelle de la saison 2014-2015, se gardent d’excès d’euphorie. Mais difficile de ne pas voir dans cet OM-là une équipe qui apprend de ses traumatismes passés.
Un groupe plus profond.
Un coach plus pragmatique.
Une dynamique plus stable.
Et si cette fois, l’histoire se terminait autrement ?
Au fil des semaines, De Zerbi construit un OM robuste, méthodique, qui sait gagner les matchs qu’il perdait autrefois. Et c’est précisément ce qui donne aux fans l’impression que la trajectoire, cette fois, pourrait être bien plus positive que celle de 2014-2015.
Le record est égalé.
Le message est envoyé.
Et la saison ne fait que commencer.



















