FC Nantes Mercato : un gros transfert a capoté pour une raison hallucinante
Ancien pensionnaire du centre de formation du FC Nantes, l’attaquant Giovanni Sio aurait pu revenir au FCN pour jouer en pro. Il est finalement passé à côté de cette opportunité, et a rejoint le rival rennais quelques années plus tard.
Giovanni Sio (36 ans) aurait pu connaître une belle histoire de retour au bercail. Passé par Sochaux, Bastia, Rennes ou encore Montpellier, l’ancien attaquant ivoirien a révélé qu’il était tout proche de signer au FC Nantes, son club formateur de 1998 à 2007. Invité de l’émission 100% Foot Farid & Co, Sio a raconté les coulisses d’un transfert finalement tombé à l’eau pour une raison surprenante.
Pas d’accord trouvé
« Oui, effectivement, il y a eu une offre à l’époque où j’étais prêté à Bastia par Bâle. J’ai pu avoir l’opportunité, effectivement, parce que j’ai eu l’opportunité de rencontrer le coach à cette époque-là, c’était Der Zakarian. Et j’ai rencontré aussi le fils Kita, qui m’ont proposé de signer au FC Nantes. Après, contractuellement, on ne s’est pas entendu là-dessus », a confié l’ancien international ivoirien.
Autrement dit, tout était réuni pour que Sio boucle son retour à la maison : la volonté du joueur, l’intérêt du club, et même une rencontre avec les décideurs nantais. Pourtant, c’est sur un simple désaccord contractuel que le deal a échoué.
La peur a joué pour Giovanni Sio
Mais le joueur ne cache pas non plus une certaine appréhension à l’idée de revenir sur ses terres : « Et puis, même pour moi, le fait de revenir aussi au FC Nantes, j’avais quand même quelques appréhensions. Revenir, c’était une énorme pression aussi pour moi, parce que j’ai toute ma famille, j’ai tous mes amis. Donc, d’un côté j’avais peur et de l’autre côté, j’avais aussi envie de venir, mais j’ai préféré tout simplement sécuriser la chose et aller tenter ma carrière dans un autre club comme le Stade Rennais. »
Entre la pression du retour et un accord financier impossible à trouver, le FC Nantes a donc manqué l’occasion de rapatrier un pur produit de sa formation. Une histoire qui aurait pu être belle, mais qui s’est arrêtée net pour des raisons à la fois contractuelles… et émotionnelles.



















