Les joueurs de l'ASSE étaient ce samedi dans l'obligation de prendre un ou trois points sur le terrain du Stade Brestois. En cause, comme vous le savez, un mauvais départ en L1 avec deux défaites lors des deux premières journées face à Monaco (0-1) et dans le chaudron de Geoffroy-Guichard contre Le Havre (0-2).
Voici les notes des joueurs stéphanois fébriles, perdus, à la rue sur chaque coup de pied arrêté, et qui montrent en ce début de saison des carences ô combien préoccupantes, susceptibles de (déjà) provoquer des inquiétudes sur leur éventuel maintien en Ligue 1.
Larsonneur : 3. L'ancien Brestois répond présent dès la 2e minute sur une tête de Le Cardinal. Il se couche bien ensuite sur une frappe de Camara (8e), parti seul. Vigilant, également, sur un centre de Sima (10e), avant qu'il ne soit vraiment pas épargné par ses partenaires sur l'ouverture du score (Sissoko attentiste) et sur le pénalty (main de Fomba). Fautif sur le but d'Ajorque (0-3, 78e). A pris quatre buts sans avoir quoi que ce soit d'autre à faire.
Maçon : 2. Intervient parfaitement devant Ajorque (3e), puis Faivre (4e). Surviennent ensuite une erreur de débutant à la 16e minute avec une passe plein axe pour les Brestois, de l'attentisme sur certaines attaques placées des Brestois et des gestes techniques non maîtrisés. Au retour des vestiaires, c'est lui qui provoque la première action dangereuse des Verts de la rencontre. C'est tout. Sors logiquement à la 59e, remplacé par Appiah.
Batubinsika : 3. Trop tendre en début de match. Notamment avec une intervention ratée sur un départ de Camara (8e). Son association avec Abdelhamid ne rassure personne. Il a été trop souvent pris dans le dos. Et (encore) trop tendre, comme Abdelhamid, sur le marquage d'Ajorque.
Abdelhamid : 3. Presque toujours dans l'urgence, avec des dégagements ratés, à (presque) chaque mouvement offensif brestois. N'a pas convaincu en raison de sa lenteur, ni par sa supposée expérience, qui ne saute pas aux yeux.
Cornud : 2. Sa grande première en Vert, lui qui avait été dispensé de match face au Havre juste après sa signature. Très discret sur le plan offensif lors du premier quart d'heure. Une bonne montée et un excellent centre à la 21e minute sur l'un des rares bons mouvements des Verts en première période. Ça fait peu. Fautif sur le quatrième but brestois et le nouveau pénalty transformé par Lala.
Fomba : 2. Une surprise, lui qui n'avait pas été titulaire à Monaco, ni contre Le Havre. Et on regrette la surprise. Une perte de balle ô combien dangereuse (18e), plein axe, à l'image d'un milieu de terrain stéphanois perdu, et fébrile à chaque possession. Une main aussi inutile que stupide à la 30e minute sur le pénalty accordé aux Brestois. Jamais bien placé et a de surcroît profité de la gentillesse de l'arbitre pour ne pas être expulsé à la 55e minute pour un second avertissement. Un naufrage. Sorti, enfin, à la 59e, remplacé par Moueffek, auteur, lui, d'une bonne entrée en jeu.
Amougou : 4. De la combativité dès le début du match. précieux dans certaines interventions (6e, 21e). Sert bien Cafaro dans le trou à la 37e minute. Une erreur de jeunesse et une main baladeuse qui aurait pu et du couter un pénalty juste avant la pause. Mais si tous ses partenaires mettaient la même volonté que lui. Sorti et remplacé par Tardieu en toute fin de match.
Davitashvili : 2. Comme à Monaco et contre Le Havre, des pertes de balles hasardeuses. Et beaucoup trop nombreuses. Incapable de poser le pied sur le ballon, de diriger le jeu alors qu'il évolue dans l'axe. Jamais le bon choix lorsqu'il est enfin trouvé. Préoccupant.
Cafaro : 1,5. Inexistant. Transparent. Premier centre intéressant à la 37e minute pour Aiki qui dévissait sa reprise du gauche. N'a jamais rien proposé à ses partenaires, n'a jamais pris son adversaire direct en un-conte-un. Les Verts ont été dépassés 90 minutes durant et ont beaucoup raté. Lui n'a même pas tenté.
Sissoko : 3. Une mauvaise remise pour Davitashvili dès la 3e minute. Fautif sur le but de Camara car il n'empêche même pas l'ancien Vert de sauter et d'ouvrir le score de la tête (10e). Ne lève pas la tête sur l'une de ses très rares percées (29e). A souvent tenté de presser le bloc défensif brestois, mais seul. L'attaquant de l'ASSE s'est battu, mais en vain.
Aiki : 2. La jeunesse ne fait pas tout. On l'avait vu face au Havre avec le très faible Nzuzu, le latéral droit. Dall'Oglio a encore voulu jouer la carte jeunesse et il s'est trompé. A été battu dans tous ses duels en début de match contre Amavi. Trop tendre et manque criant de maturité. Laisse sa place à Wadji à la 59e minute.
Pour résumer
Depuis 17 heures, l'ASSE se déplaçait sur la pelouse du Stade Brestois pour le compte de la troisième journée de Ligue 1. Au terme des quatre-vingt dix minutes, et la victoire ô combien logique de Brest (3-0), voici ce qu'il faut retenir de cette rencontre.