Stade Rennais : Pouille dévoile le moment où tout a basculé pour Beye
Pour le président du Stade Rennais, Arnaud Pouille, ce n’est pas la victoire contre Strasbourg (4-1) qui a sauvé Habib Beye mais le nul à Toulouse (2-2)…
Ce samedi, le Stade Rennais aborde un sacré cap puisqu’il se rend au Parc des Princes. Il reste sur quatre victoires consécutives, qui ont permis à Habib Beye de sauver son poste, un temps en danger. Dans une interview à L’Equipe, le président du SRFC, Arnaud Pouille, ne cache pas qu’il s’est posé des questions en début de saison. Mais alors que tout le monde pense que c’est la victoire contre Strasbourg (4-1) qui a fait basculer la saison bretonne, l’ancien Lensois, lui, estime que ça a commencé par une franche discussion après une défaite contre Nice (1-2) suivi par le nul à Toulouse (2-2).
« J’ai senti une libération dans son esprit »
« A Toulouse (2-2, le 29 octobre), le résultat était décevant, mais on avait montré de nouvelles choses. Quand je suis descendu dans le vestiaire, avant de prendre la parole sur Ligue 1+, pour lui dire qu’on avait toujours confiance, j’ai senti une libération dans son esprit. Je lui ai même dit qu’on allait battre Strasbourg. A ce moment-là, je pense, il ne se pose plus de questions sur sa situation. Et le groupe, d’ailleurs, avait besoin d’entendre ça. On était avec Loïc (Désiré, le directeur sportif) et Guillaume (Cerutti, président du conseil d’administration). Tous, au niveau de la gouvernance, on avait besoin de cette prise de position claire, nette, rapide. Et puis les joueurs ont aussi eu une part importante dans ce retournement. On est quand même l’équipe qui a le moins perdu (deux fois) depuis le début de la saison avec le PSG et je pense qu’on a switché, en espérant cultiver le succès. »
« C’est vrai, il a fallu une discussion, au lendemain de la défaite contre Nice (1-2, le 26 octobre), de manière globale, pas seulement sur l’énergie du coach, mais sur le fait certainement de pouvoir bosser en meilleure intelligence, de manière plus transparente. C’est vrai, on s’était accordés sur le mercato. C’est ce qui était super troublant. Tout allait presque trop bien. Notre erreur est certainement là. La photo-finish du mercato, c’est qu’on se regarde tous et on se dit : c’est super, en fait. Peut-être y a-t-il un peu d’autosatisfaction. Et on n’avait pas vécu ensemble de période post-mercato. »



















