Stade Rennais : coup de tonnerre pour l’avenir d’Habib Beye !

Le début de saison du Stade Rennais ne se déroule pas comme prévu, et les premières turbulences apparaissent autour d’Habib Beye… qui ne serait pas sur la sellette !
La crise couve au Stade Rennais. Dans son édition du jour, L’Équipe confirme que certains choix récents d’Habib Beye interrogent en interne. Ses dernières décisions tactiques, parfois déroutantes, n’ont pas porté leurs fruits. Plus surprenant encore, l’interdiction faite aux joueurs de s’exprimer en zone mixte après le match contre le RC Lens aurait laissé perplexes certains cadres. Un silence imposé qui aurait pu être mal interprété, dans un contexte où le coach doit déjà composer avec un collectif en quête de repères.
Malgré tout, contrairement à ce qu’avance Daniel Riolo, l’entraîneur breton ne serait pas menacé à court terme. La semaine suivant la rencontre face aux Sang et Or a d’ailleurs été marquée par des discussions franches au sein du groupe. Une réunion aurait été organisée à l’initiative d’Alidu Seidu, l’un des piliers du vestiaire, accompagné de Brice Samba, Seko Fofana et Valentin Rongier. Objectif : mettre cartes sur table et identifier ce qui cloche dans le projet mis en place par Beye. Selon les retours, le dialogue a été constructif, mais plusieurs joueurs auraient émis des réserves sur certaines orientations tactiques et la lisibilité du jeu proposé.
Beye pas encore menacé ?
Pour autant, selon L’Équipe, aucune défiance directe ne semble viser le coach. Fofana et Samba, tous deux élus joueurs du mois (août et septembre) par les supporters, continuent d’afficher un bon niveau d’implication. Le gardien international a souvent été le dernier rempart décisif, tandis que le milieu ivoirien, s’il peut encore peser davantage offensivement, reste un moteur d’énergie sur le terrain. Le groupe paraît donc solidaire, mais conscient que la marge de progression est réelle.
Le match nul rageant au Havre (2-2) a toutefois renforcé l’impression d’une équipe du Stade Rennais qui stagne. Les automatismes tardent à se mettre en place et le collectif semble parfois bridé. L’urgence, désormais, sera de relancer la dynamique avant que le doute ne s’installe durablement. Car si la direction du club n’aurait pas encore ouvert le dossier d’un éventuel remplacement à Beye, elle resterait attentive à l’évolution du climat interne et des résultats à venir.