OM : Adrien Rabiot se fait méchamment recadrer en Italie

Pour avoir contesté la délocalisation du match AC Milan-Côme en Italie, l’ancien milieu de l’OM Adrien Rabiot a eu droit à une réponse salée d’un dirigeant de la Fédération.
Depuis qu’il a quitté l’OM fin août dans les conditions que tout le monde connaît, Adrien Rabiot voit les supporters marseillais se diviser à son sujet. Certains estiment que le milieu de terrain aurait mérité un peu plus de reconnaissance de la part de la direction marseillaise, d’autres qu’avec lui, ça se passe toujours mal. Cette dernière faction va avoir du grain à moudre après le recadrage bien salé dont il a été l’objet en Italie après une polémique qu’il a lui-même générée.
« Il est payé des millions pour jouer au football »
Tout est parti du feu vert de la FIFA pour que Milan-Côme soit joué en Australie en décembre (comme Villarreal-Barcelone à Miami). Cette décision n’est évidemment pas du goût des joueurs, qui vont passer 24 heures dans l’avion pour un match de Serie A. Au Figaro, Rabiot a déclaré : « C’est totalement fou. Après, ce sont des accords économiques pour que le championnat ait une certaine visibilité. Tout cela nous dépasse. Le sujet des calendriers, de la santé des joueurs, est beaucoup discuté, et tout ça paraît fou. C’est dingue de faire autant de kilomètres pour faire un match entre deux équipes italiennes en Australie. On doit s’adapter. Comme toujours… »
Des propos qui ne sont pas passés inaperçus en Italie. Interrogé, l’administrateur délégué de la Serie A, Luigi De Siervo, a répondu vertement : « Rabiot a raison, c’est nous qui décidons à sa place… Il oublie qu’il est payé des millions d’euros pour exercer une activité : jouer au football. Il devrait respecter l’argent qu’il gagne, et accepter la volonté de son employeur, Milan, qui a poussé pour jouer ce match à l’étranger ». Cet épisode ressemble, d’une certaine façon, à celui ayant conduit à son départ d’Adrien Rabiot de l’OM. Sur le fond (recadrer Rowe à Rennes, la délocalisation des matches), il n’a pas tort. Mais sur la forme…