Le vestiaire du Stade Rennais ne comprend plus Habib Beye !

Le début de saison du Stade Rennais a déjà basculé dans la tourmente. À la peine sur le terrain, le club breton affiche un visage préoccupant en coulisses, marqué par des crispations inédites dans un vestiaire où l’union semble rompue. L’isolement progressif de Habib Beye, la perte de repères des cadres, et la situation chaotique de Djaoui Cissé allument tous les voyants rouges.
Le cas Djaoui Cissé, révélateur d’un malaise
L’épisode Cissé, survenu lors du nul contre Lens, a agi comme un détonateur. Djaoui Cissé, 21 ans, symbole de la jeunesse montante du club et dont la valeur explose sur le marché, a été sorti dès la 28e minute, en plein match contre une équipe réduite à dix. Ce choix, incompris par les titulaires comme par les remplaçants, cristallise la rupture. Considéré l’an dernier comme l’un des plus grands espoirs du club, Cissé vit désormais une période d’incertitude, alors que sa progression était scrutée dans toute l’Europe.
Valentin Rongier le nouveau capitaine ne le comprend pas non plus…
La grogne monte parmi les cadres. Hans Hateboer, arrivé auréolé d’un parcours solide à l’Atalanta, comme Valentin Rongier, récent renfort expérimenté du milieu breton, s’interrogent : les orientations tactiques semblent parfois brouillonnes, et certaines décisions en cours de match désarçonnent jusqu’aux joueurs les plus chevronnés. L’arrivée de Rongier après son passage réussi à Marseille devait apporter de la stabilité, mais l’ancien marseillais, déjà concerné par la remise en question du projet sportif, n’a pu masquer son désarroi devant les errements collectifs.
Après Le Havre, l’urgence de redresser la barre
Le dernier déplacement au Havre, pourtant mal engagé pour l’adversaire, a révélé toutes les limites rennaises : une incapacité chronique à tuer les matches, un collectif en manque de repères, une identité égarée. Les joueurs peinent à retrouver du liant et l’impression d’équipe solidaire semble loin. Difficile, dans ce contexte, d’imaginer une dynamique positive sans un électrochoc rapide.
La prochaine échéance : un tournant décisif pour Rennes ?
Le vestiaire, fragilisé, regarde déjà vers la prochaine rencontre à domicile contre l’AJ Auxerre comme un test de survie. L’urgence est palpable : le club doit retrouver un cap, dissiper les doutes, et éviter l’enlisement. La performance collective et la gestion de la tension interne s’annoncent déterminantes. Plus personne n’ignore que l’avenir du staff, du projet sportif, et même de certains cadres, pourrait se jouer lors de cette soirée.