OM Mercato : De Zerbi a validé un ex de l’ASSE et de Bordeaux pour faire oublier Rabiot ! 

Josuha Guilavogui
Bastien Aubert
6 septembre 2025

Le départ marquant d’Adrien Rabiot vers l’AC Milan a brutalement rouvert le chantier du milieu de l’Olympique de Marseille. À la croisée des chemins, l’OM se penche sur la piste Josuha Guilavogui : expérience, caractère, état d’esprit fédérateur… Autant d’atouts recherchés par Roberto De Zerbi pour retaper un entrejeu soudainement fragilisé.

Un été mouvementé à Marseille : entre départs et réajustements

Impossible de parler de l’été marseillais sans évoquer ce mercato sous haute tension. Le feuilleton Adrien Rabiot a agité le club dès les premières semaines, ponctué par le transfert officiel de Jonathan Rowe à Bologne qui a laissé les supporters partagés entre regret et incompréhension.

Mais c’est surtout la perte de Rabiot, qui a signé à l’AC Milan, qui concentre tous les regards. L’OM a su attirer quelques beaux profils, mais le vide laissé par l’ex-international intrigue : au-delà du talent, c’est une question de leadership et de maturité tactique qu’il faudra combler pour espérer tenir la route sur tous les fronts.

Josuha Guilavogui, le profil d’expérience qui séduit De Zerbi

Face à cette urgence, SportsBoom affirme que le board marseillais s’active pour convaincre Josuha Guilavogui, libéré par Leeds United après leur montée en Premier League. À Leeds, l’ancien joueur de l’ASSE (34 ans) a joué un rôle clé dans la conquête de l’élite, apportant solidité et équilibre dans un vestiaire survolté malgré ses 16 apparitions seulement. Un sursaut de réalisme pour l’OM : ce profil, rodé aux joutes allemandes lors de ses sept saisons pleines à Wolfsburg, possède ce supplément d’âme qui plait à Roberto De Zerbi, marqué par son passage réussi en Angleterre.

Il faut dire qu’avec plus de 200 matchs au compteur en Bundesliga, Guilavogui n’a jamais volé sa réputation de soldat, capé en équipe de France et passé par Saint-Étienne, puis Bordeaux. Sa capacité à encadrer les jeunes, à transmettre une mentalité de gagnant et à s’intégrer rapidement en fait l’une des rares opportunités du marché, d’autant qu’il est libre de tout engagement.

“Uncle Josh”, un leader dans le vestiaire et sur le terrain

Ce n’est pas un hasard si le vestiaire de Leeds lui a attribué ce surnom : “Uncle Josh”. Si Guilavogui n’était pas toujours titulaire, son impact ne s’est jamais limité à la pelouse. À Leeds comme à Wolfsburg, il s’est vite imposé comme guide bienveillant. “Je n’étais pas venu pour être le joueur qui joue le plus, mais pour aider le groupe au quotidien”, décrivait-il en toute humilité. Ce rôle de locuteur, d’entraîneur de l’ombre, a façonné sa carrière et le rend d’autant plus précieux.

À Marseille, où le vestiaire est en pleine mutation, un passeur d’expérience peut devenir le chaînon manquant. D’autant que la jeunesse et la fougue, elle, ne manquent pas. Un profil idéal pour rassurer et structurer une équipe en quête d’identité, comme cela a été souligné lors des adieux émouvants de Jonathan Rowe aux supporters de l’OM, venus clore la scène offensive de l’été olympien.

OM sous pression : concurrence et nécessité de décider vite

Le temps presse sur la Canebière. D’autres clubs, notamment en Championship, surveillent de près la situation de Guilavogui et ne manqueront pas de passer à l’action en cas d’hésitation phocéenne. Dans une Ligue 1 de plus en plus compétitive, laisser filer ce genre de profil, capable d’offrir du liant instantané à un collectif en chantier, pourrait se retourner contre l’OM.

La direction marseillaise n’a donc que peu de marge : agir vite, trancher net. L’enjeu ? Savoir si Guilavogui est le remède d’urgence pour fermer la brèche laissée par Rabiot, ou s’il doit devenir le vrai pilier d’un projet de reconstruction globale. Dans le climat d’attente qui règne à Marseille, chaque décision compte, chaque minute peut faire basculer le dossier.

Les supporters doivent-ils voir dans Guilavogui l’assurance de lendemains plus sereins ? Au moment où l’OM façonne son nouveau milieu, la question se pose : faut-il tout miser sur l’expérience pour recoller au haut de tableau ? Faites entendre votre voix en commentaire !

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