Samba et Embolo décisif, Lepaul muselé, les notes du Stade Rennais face au PFC

La joie de Breel Embolo après son but contre le Paris FC.
Raphaël Nouet
7 novembre 2025

Cinq jours après son succès contre Strasbourg (4-1), le Stade Rennais a confirmé son renouveau en s’imposant sur la pelouse du Paris FC (1-0).

Ce choc des clubs des deux plus grandes fortunes de France était aussi une opposition entre deux clubs ayant connu un déclic le week-end dernier. Pour le Stade Rennais, c’était contre Strasbourg (4-1), pour le PFC à Monaco (1-0). En première période, ça ne s’est pas vu que ces deux formations jouaient libérées. Elles ont plutôt donné l’impression de ne pas vouloir encaisser le but qui aurait à nouveau torpillé leur confiance. Ça s’est décanté en seconde période mais, il y a eu des occasions de part et d’autre et c’est le Stade Rennais qui s’est montré le plus réaliste grâce à Breel Embolo, qui a trompé le gardien parisien d’une frappe croisée à la 81e.

Samba (6) : manque de se faire surprendre de 40m par Kebbal à la 22e. Une mauvaise passe pour Merlin à la 30e, qui offre un corner au PFC mais il se rachète dans la foulée en captant la tête de Mbow. Un superbe arrêt du pied à la 34e devant Lees-Melou, qui avait tiré de près. Sauve encore devant Krasso, qui s’était présenté seul face à lui. Un nouvel arrêt d’une main ferme sur un tir de Chergui à la 46e. Il aura fait bonne garde sur toutes les occasions parisiennes, hormis celles qui se sont terminées sur ses montants (Chergui, 65e , De Smet, 77e).

Jacquet (5) : enlève in extremis le ballon à Simon à la 29e, idem à la 62e devant Krasso. Il domine une nouvelle fois son adversaire ivoirien de la tête à la 71e. Solide tout au long de la rencontre et intéressant dans la relance.

Rouault (4) : lâche complètement le marquage sur Krasso à la 24e, heureusement l’Ivoirien perd l’équilibre au moment de servir Simon. Un super tacle à la 41e pour contrer un tir à bout portant de Lees-Melou. Il prend des risques dans ses relances, souvent perdants.

Brassier (4) : coupe de la tête un centre rennais dangereux à la 29e. Il avait un client dans son couloir avec Kebbal et n’a pris aucun risque. Son apport offensif a été inexistant et techniquement, c’est très moyen.

Merlin (5) : côté pile, il a été intéressant dans le couloir droit par ses centres rentrants. Côté face, il continue de ne pas regarder où il met le ballon, ce qui est quand même ennuyeux… Il aurait pu marquer le deuxième but dans les arrêts de jeu quand il est parti de sa moitié de terrain sur un contre et s’est présenté seul devant Nkambadio. Mais, après avoir vu qu’il ne pouvait passer le ballon à personne, il a tiré en force au-dessus…

Camara (6) : toujours aussi fort pour avaler les espaces devant lui, il a été à l’origine de deux grosses occasions rennaises en première période, avec percussion sur plusieurs mètres et dernière passe bien assurée. Son déboulé à la 60e dans la surface parisienne aurait mérité mieux qu’un corner.

Rongier (6) : en Ligue 1, il n’a pas beaucoup d’équivalent pour faciliter le jeu de son équipe, l’orienter et combler les brèches. Tellement précieux dans l’entrejeu !

Cissé (5) (Blas, 66e) : une ouverture précise dans la profondeur pour Al-Tamari à la 19e. Rebelote à la 23e, d’encore plus loin. Dans la foulée, son centre-tir ne surprend pas Nkambadio. Un bon coup franc à la 56e, que le gardien du PFC détourne difficilement. Blas, qui le remplace, se signale d’entrée par une volée contrée du gauche à l’abord de la surface. Il est bousculé au moment de récupérer et obtient un bon coup franc, qu’il tire au-dessus.

Al-Tamari (5) (Frankowski, 91e) : un bon centre en retrait à la 19e, que Nkambadio détourne difficilement. Se fait reprendre in extremis dans la surface parisienne à la 40e après un contre supersonique suite à un corner à l’autre bout du terrain.

Lepaul (4) (Fofana, 82e) : bien servi à la limite du hors-jeu à la 31e, il manque son contrôle, ce qui le prive d’un face-à-face avec le gardien parisien. Mais il a été bien pris par la défense parisienne et n’a donc pas connu une partie aussi heureuse que cinq jours plus tôt face à Strasbourg, contre qui il avait inscrit un triplé.

Meïté (5) (Embolo, 66e) : très intéressant dans son travail de harcèlement, il place une tête au-dessus à la 36e alors qu’il était en position idéale (mais il était hors-jeu). Se fait ceinturer dans la surface au moment de tirer à la 43e mais l’arbitre estime que c’est lui qui commet la première faute. Pas évident… Dans la minute qui suit, bien lancé par Camara, il voit Nkambadio s’opposer à sa frappe croisée. Remplacé par Embolo, qui a inscrit le but de la victoire à la 81e d’un tir croisé après avoir été trouvé dans la profondeur.

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