ASSE : 3 gros problèmes à régler avant de rêver à la Ligue 1

Joao Ferreira (ASSE)
Bastien Aubert
8 novembre 2025

Si l’AS Saint-Étienne a l’ambition de se redresser à Troyes (samedi, 20h), une relance passe automatiquement par la résolution des problèmes exposés plus bas.

Constance et régularité

L’un des plus gros problèmes rencontrés cette saison par les Verts est le manque de régularité. Capables d’étriller une équipe de Pau à Geoffroy-Guichard, les hommes d’Eirik Horneland ont aussi eu cette faculté à sombrer à Annecy quelques jours plus tôt. Oui, on saluera aussi la capacité de rebond stéphanois mais faire un bon match sur deux ne peut pas mener bien loin. « Il faut essayer de changer l’état d’esprit des joueurs, avoir une attitude positive. Je trouve qu’on a perdu notre rythme, c’était encore chaotique. Le timing de l’équipe, en attaque comme en défense, est problématique », a constaté le coach norvégien après la nouvelle défaite au Red Star.

Les latéraux, point très faible de l’ASSE

On l’a dit et on le redit : les latéraux sont le point faible de l’ASSE. Ebenezer Annan et Joao Ferreira n’apportent pas assez de garantie défensive et cela est clairement une faille dans laquelle les équipes adverses ont décidé d’appuyer. On l’a vu face au Red Star : le défenseur portugais a été pris sur le premier ballon de la rencontre tandis que son alter-ego à gauche a été débordé comme un junior sur le deuxième but. Face à Troyes, le problème sera encore plus complexe pour Horneland : Ferreira est blessé tandis que Maxime Bernauer est incertain. Kevin Pedro, le néo-pro, appelé dans le groupe le week-end dernier, pourrait être appelé pour dépanner en défense.

Les consignes tactiques d’Horneland

Après la claque au Red Star, Florian Tardieu a mis le doigt sur un sujet vaste à l’ASSE : les consignes tactiques d’Horneland sont-elles vraiment comprises et assimiler ? Sur les renversements de jeu, le milieu stéphanois a laissé entendre assez clairement en public que ce n’était pas franchement le cas. A fortiori, on peut penser que d’autres le sont aussi. Au-delà de ces incompréhensions de langage, le lien entre le technicien norvégien et son noyau dur semble distendu et le projet de jeu mis en place à son arrivée en décembre dernier à la place d’Olivier Dall’Oglio en nette perte de vitesse. Les blessés n’expliquent pas tout, notamment dans les entames de match trop irrégulières des Verts. Manque d’intensité, de concentration et d’envie. Sur ces derniers points, même Horneland ne semble pas en mesure de les expliquer.

Les plus lus